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Orlando – Boston : que faut-il en retenir ?

magic-celticsOn connaît désormais les noms des deux finalistes. Il s’agira, comme en 2008, de Boston et de LA Lakers. Mais avant d’évoquer cette finale si médiatique, retour sur les deux finales de conférence avec un débriefing.

On commence avec la série entre Orlando et Boston où les Celtics ont, à nouveau, créé la surprise.

La victoire de Boston en finale de conférence est d’abord incontestable. Il faut reconnaître la supériorité de la maison verte pour cette cuvée 2010. La franchise aux 17 bannières a remporté cette revanche contre Orlando par son expérience du très haut niveau et des matchs à tension. Dans le détail, cela donne plusieurs types d’actions assez caractéristiques du jeu des Celtics. Plutôt que de les décrire brièvement, cantonnons-nous d’abord à donner des éléments de réponse à la question de savoir ce qui a cloché pour le Magic que beaucoup voyait supérieur ?

Le combat physique

Le premier point est que Boston a largement dominé le combat physique. Sur les trois premiers matchs, et le troisième étant le point d’orgue de leur mainmise musculaire, les hommes de Doc Rivers ont martyrisé les attaquants du Magic par leur dureté aux contacts mais surtout par une présence de tous les instants en défense. Le pick & roll, si efficace pour le duo Nelson – Howard était rendu vain par la pression de Rondo sur le meneur floridien. Lui qui contre Charlotte et Atlanta gambadait gaiement parmi les géants de la raquette, ne s’aventurait plus dans la peinture verte. Il était tout à coup devenu réticent à l’idée de pénétrer directement après l’écran. Au lieu de cela, il shootait (avec plus ou moins de réussite : différence entre Game 5 et Game 6).

La défense

Le deuxième élément est corrélatif au premier. La défense hyper-aggressive de Boston opérait d’abord et avant tout d’entrée de jeu. Van Gundy et Howard à l’unisson l’ont dit en conférence de presse : c’était une série de premiers quarts-temps. Le début de rencontre était le baromètre infaillible de l’état mental des équipes. Et à ce petit jeu du rentre dedans, les vieux briscards du Massachussetts ne se font pas prier. Rondo en particulier était le catalyseur de ce mouvement originel. Quand ce dernier commençait fort, comme au Game 6 (12 points en premier quart), son équipe prenait une option sérieuse sur la victoire. Et le Magic s’est à nouveau retrouvé face à ses vieux démons : une certaine friabilité devant l’adversité, et plus encore, une certaine forme d’apathie inconcevable dans ce genre de grands rendez-vous.

Orlando n’a jamais développé son attaque

Dans le jeu maintenant, venons-en à la description des actions caractéristiques du bloc défensif Celtics qui a complètement fait vaciller l’armada offensive d’Orlando. Les consignes défensives du duo Thibodeau – Rivers ont fait toute la différence dans la série. Si l’on peut dire globalement que le coaching de Boston a remporté son duel face à Stan Van Gundy, il le doit notamment à sa tactique défensive infaillible. Le plus important était pour les Celtics d’empêcher la mise en place du jeu offensif léché du Magic. Les passes en périphérie après fixation à l’intérieur qui faisait la beauté du jeu prôné en Floride n’ont jamais pu apparaître que sur quelques séquences isolées. Les Rondo, Pierce, et Allen sortaient systématiquement sur les shoots à trois points ; et parvenaient même à annihiler le jeu en pénétration par l’activité de l’équipe en son entier pour donner une seconde aide à la première aide défensive. Ainsi, une fois le shoot à trois points refusé, Nelson, Lewis, ou Carter venaient bêtement s’empaler sur la défense déjà en place et perdaient tous leurs repères habituels.

L’Art de faire déjouer

Et puis la roublardise, ce facteur indicible et pourtant indispensable à leur stratégie, les Celtes l’ont fait leur depuis belle lurette. Souvent appelé « science du jeu » ou « expérience des grands rendez-vous », on pourrait plus simplement dire qu’il s’agit de « dirty play ». À bien des égards en effet, le jeu des Celtics semble caricatural et déplaisant. Mais en fait, c’est le jeu offensif adverse, et le Magic en a payé le prix fort, qui devient caricatural et déplaisant. Cette intensité dès l’entame mettait ainsi la pression aussi bien sur les joueurs d’Orlando que sur le corps arbitral. La logique NBA veut que les arbitres donnent toujours plus de crédit à l’équipe qui se bat, qui montre des choses. Et les Celtics sont passés maîtres dans l’art de cette petite comédie entre dissimulation et exagération. On a pu relever à plusieurs reprises des actes typiques et très proches de l’anti-jeu non signalés, ou sanctionnés par les arbitres en faveur de Boston. Kevin Garnett en tête, avec une agressivité débordante et souvent excessive. Kendrick Perkins et ses écrans mobiles en périphérie. Ray Allen et ses déplacements sans ballon qui causait tant de fautes du Magic. Paul Pierce n’est pas trop entré dans ce petit jeu là, et c’est tout à son honneur, mais force est de constater que Boston a radicalement changé le sens de la série grâce à son intensité physique, à sa connaissance exhaustive du « playoff basketball » comme dirait Mark Jackson sur ESPN.

La dureté mentale

Finalement, c’est donc bien au niveau mental que cette série s’est jouée. Le pari de Doc Rivers, similaire à celui de Popovich en ce sens, de sacrifier la saison régulière au profit des playoffs a réussi. C’était un choix osé mais il s’est avéré payant. Mais que la déception est grande pour le Magic qui, très objectivement, possédait le meilleur effectif (et qui a failli le prouver après la cinquième manche quand les Celtics tombaient comme des mouches). Orlando n’a pas su monter son énergie et surtout accepter le challenge psychologique. Le groupe n’a pas montré la dureté mentale des Celtics. La victoire de ces derniers est méritée, tant par la qualité du coaching, que par le courage inébranlable des troupes vertes.

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