Âgé de 35 ans, Kirk Hinrich n’aura sans doute pas la possibilité de finir sa carrière à Chicago, là où il a disputé 11 de ses 13 saisons NBA. Envoyé à Atlanta le soir de la trade deadline, le vétéran retrouve une franchise qu’il a déjà fréquentée durant une saison et demie, entre 2011 et 2012. Même si cette destination le ravit, le 7e choix de la draft 2003 ne cache pas son étonnement quant au choix des Bulls.
« Je ne l’avais pas vu venir »
« J’ai été choqué mais après coup, je suis excité par cette opportunité, quelle qu’elle soit, » a t-il confié au Atlanta Journal Constitution. « Je ne l’avais pas vu venir. J’étais à Cleveland pour faire ma routine d’avant-match et j’ai reçu le coup de fil. J’étais un peu surpris. »
Même si son influence et son efficacité sur le parquet n’ont plus rien à voir avec ses jeunes années (3.8 pts et 1.7 pd en 16 min cette saison), Kirk Hinrich incarnait un pilier des Bulls, la franchise de ses débuts. Sous les ordres de Mike Budenholzer, l’arrière doit trouver ses automatismes avec un nouveau groupe, une tâche loin d’être aisée même si le joueur préfère tempérer cette difficulté.
« Au bout d’un moment, le basket reste du basket, » poursuit-il. « Il faut se familiariser avec ses nouveaux coéquipiers et se faire une idée des fondamentaux et des objectifs des deux côtés du terrain. Je ne pense pas que cela sera très long. »
Pas en tenue cette nuit, l’arrière compte jouer un rôle dans la rotation des Hawks et la nouvelle blessure de Jeff Teague pourrait accélérer son intégration. Mais actuellement dans sa dernière année de contrat, le vétéran ne vit sans doute pas la fin de carrière de ses rêves, alors que sa famille reste dans ses bases de Chicago pour la fin de l’année scolaire.