À Philadelphie, Harrison Barnes sauve les Warriors à l’ultime seconde !

Le duel des extrêmes entre les Warriors et les Sixers a pris une tournure inattendue à la Wells Fargo Arena de Philadelphie. En effet, rien ne laissait présager un tel scénario entre le champion en titre, meilleure équipe de la saison, et une équipe qui truste les bas-fonds du classement depuis maintenant plusieurs années.

Pendant 36 minutes, les Warriors ont montré pourquoi ils comptaient 35 victoires de plus que leur hôte du jour. Après trois quart-temps, le score était de 91-72 et les hommes de Steve Kerr semblaient se diriger vers une nouvelle victoire nette et sans bavure. Mais la magie du basket a fait son oeuvre et les Sixers ont effacé ce déficit de 19 points pour égaliser dans la dernière minute de la rencontre ! Un scénario invraisemblable entre deux formations que tout oppose…

Poussés dans leurs derniers retranchements, les Warriors se sont sortis de ce traquenard sur un panier de Harrison Barnes à la dernière seconde pour l’emporter par 108-105 et engranger leur 43 victoire de la saison.

Les « Splash Brothers » font l’écart

Si les Warriors ont fait la course en tête pendant la majeure partie du match, les premières minutes sont dominés par les Sixers qui mènent rapidement par 17-10 avec un gros travail de Nik Stauskas. Les Warriors ne tardent pas à revenir au contact puis à passer en tête grâce aux insaisissables « Splash Brothers », Stephen Curry et Klay Thompson. Après le premier quart-temps, Golden State vire en tête, 34-28.

L’écart se creuse réellement dans le deuxième quart-temps. Le banc des Warriors, emmené par Shaun Livingston et Leandro Barbosa, porte l’avance des champions à douze points et Thompson prend le relais avant la pause tandis que Draymond Green est au four et au moulin, enchaînant paniers, rebonds et passes décisives. À la pause, les Warriors mènent par 73-54 avec une insolente réussite aux tirs de 65.3%, face à un adversaire sans réponse sur le plan défensif. Seul Jahlil Okafor, de retour après deux matchs d’absence, surnage en sortie de banc.

Au retour des vestiaires, les Warriors gèrent tranquillement leur avance et l’écart passe au-delà de la barre des vingt points. Les Sixers ne lâchent pas prise et s’appuient sur Isaiah Canaan et Nerlens Noel pour limiter la casse mais il n’y a pas grand chose à faire face au génie offensif de Golden State. Après trois quart-temps, le score est donc de 91-72 et les Californiens semblent donc s’acheminer vers une large victoire sur le parquet de la plus faible équipe de toute la NBA. Rien de plus logique. Mais la logique en basket…

Les Warriors s’endorment…

Les Sixers commencent le dernier quart-temps tambour battant avec un 11-2 qui relance le match. L’écart stagne alors aux alentours des dix points et Curry semble sceller le sort du match sur un nouveau panier à 3-points à un peu plus de trois minutes de la sirène finale (103-90). Malgré cet écart important, Brett Brown refuse de laisser tomber ce match et les Sixers passent un 9-0 aux Warriors, qui enchaînent les erreurs entre tirs manqués et balles perdues. L’écart continue de fondre et Smith égalise à 105-105 à 22 secondes de la fin du match.

La balle de match est donc dans les mains des Warriors et Green trouve Barnes pour un panier à 3-points qui crucifie les Sixers, qui échouent d’un souffle face à cette légendaire équipe de Golden State.

Les Warriors ont pu compter sur leurs trois All-Stars avec 32 points pour Klay Thompson, 23 points et 7 passes décisives pour Stephen Curry et 10 points, 13 rebonds et 9 passes décisives pour Draymond Green. Du côté des Sixers, Isaiah Canaan a marqué 18 points, Ish Smith a ajouté 16 points et Nerlens Noel a compilé 13 points et 12 rebonds.

Prochain rendez-vous pour les deux équipes : les Warriors seront à New York dimanche pour y défier les Knicks tandis que les Sixers auront quelques jours de repos avant d’accueillir les Hawks mercredi soir.

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