Kobe Bryant pousse une gueulante contre D’Angelo Russell et Julius Randle

Si Kobe Bryant profite de sa tournée d’adieux pour distribuer les souvenirs et les compliments, il n’était pas vraiment d’humeur face aux Blazers. Était-il vexé que la franchise de l’Oregon ne lui ait consacré aucun hommage et que les spectateurs aient salué sa dernière apparition sur leurs terres par des sifflets ?

En tout cas, le LA Daily News rapporte qu’il a poussé une gueulante dans le vestiaire, pointant du doigt D’Angelo Russell et Julius Randle. Interrogé sur la scène après coup, le « Black Mamba » a répliqué qu’il ne faisait pas « dans les putains de ragots ». Durant un temps mort, il avait déjà gueulé, les jeunes Lakers ne respectant pas les consignes défensives.

« Nos arrières n’ont pas fait leur boulot pour se battre contre les écrans », explique Byron Scott. « Nos grands ont été horribles pour venir et trapper. Il [Kobe Bryant] a dit aux gars de monter, de mettre la pression aux gars et de les obliger à lâcher la balle. Ce dont on avait parlé avant le match et à la mi-temps ».

« Ça aide étant donné le statut de Kobe »

Pour Los Angeles, l’objectif était ainsi de pousser Damian Lillard et CJ McCollum à faire jouer leurs coéquipiers. Mais les trappes ratées des Lakers ont au contraire permis au duo d’inscrire 64 points à eux deux…

« Ça aide étant donné le statut de Kobe », continue Byron Scott. « Par moment, ils sont fatigués d’entendre toujours les mêmes choses de la part des coachs. Quand c’est un de leurs coéquipiers qui le dit, quelqu’un de cette importance, on espère qu’ils vont l’écouter. On espère qu’ils vont l’entendre et le prendre à coeur ».

D’ailleurs, D’Angelo Russell admettait les problèmes défensifs.

« Les arrières et les intérieurs n’ont pas fait un bon travail pour trapper, et sur le côté », confirme le rookie. « À l’extérieur, nous n’avons pas bien défendu individuellement jusqu’à l’arrivée des écrans. Quand les grands arrivaient, c’était trop facile et ils [Lillard et McCollum] pouvaient rentrer leurs tirs. Je suppose que le coach avait raison ».