Sans Kobe Bryant, les Lakers gagnent (enfin) un deuxième match d’affilée

Onze mois. Onze mois que les Lakers n’avaient plus enchaîné deux succès consécutifs. « Vous pouvez préparer la parade », en rigole même avec sarcasme Byron Scott, qui croisait la route de Mike D’Antoni, nouvel assistant des Sixers. Kobe Bryant absent pour soigner son épaule, Lou Williams a scoré 12 de ses 24 pts dans le dernier quart-temps pour permettre à L.A de s’imposer (93-84) et d’engranger une 7e victoire de la saison.

La draft 2016 en ligne de mire

Il y a presque quinze ans, le Staples Center accueillait les deux futurs finalistes NBA quand le Philly d’Allen Iverson débarquait dans la Cité des anges en saison régulière pour affronter les Lakers. Les deux franchises sont désormais les deux cancres de la ligue et quand les Sixers se pointent à Los Angeles, le seul enjeu de la soirée tourne autour de la prochaine loterie.

Le 1er décembre dernier, lorsque les Sixers avaient gâché les adieux de Kobe Bryant à sa ville natale, le bonnet d’âne de l’Ouest possédait 56% de chances d’obtenir un des trois premiers choix de la prochaine draft. En clair, plus les Lakers gagnent de matches, plus les Sixers ont de chances de récupérer leur choix de draft, et se retrouver, dans le meilleur des cas, avec deux choix dans le Top 4 de la prochaine draft ! De là à dire que cette 32e défaite arrange leurs affaires…

Sans Kobe Bryant, absent après son premier double double de la saison au TD Garden de Boston, L.A a pu compter sur un Lou Williams décisif face à l’équipe où il a passé les sept premières années de sa carrière NBA. Après trois quart-temps à 35% de réussite de chaque côté du parquet, c’est le meilleur 6e homme en titre qui va instiguer le 15-2 angeleno synonyme de 16 pts d’avance à moins de cinq minutes de la fin.

Ish Smith passe au travers

Trois minutes plus tôt, Nick Stauskas – qui a raté ses six premiers shoots du match – avait permis aux Sixers de revenir à -3, annulant le 6-0 des Lakers pour entamer le money time. Une fois de plus titulaire, Larry Nance Jr a fêté ses 23 ans en battant son record en carrière au rebond (14) alors que D’Angelo Russell ne donnait aucun regret aux Sixers (3/14 et 4 balles perdues) malgré une passe géniale derrière la tête pour un dunk de Randle au début du dernier quart-temps. Lui aussi remplaçant, l’autre superstar annoncée de la draft 2015, Jahlil Okafor (12 pts, 4 rbds) a fait mieux que le meneur angeleno sans pour autant peser sur le match.

Comme souvent depuis le début de la saison, Byron Scott a pu compter sur un bon duo Clarkson-Randle (34 pts, 11 rbds, 3 passes cumulés), et c’est justement Clarkson en fin de match, aux lancers-francs ou par ses passes, qui épaulera le mieux Williams.

Côté Philly, Nerlens Noel est bon, tandis que Ish Smith se plante dans les grandes largeurs : 3 sur 19 aux tirs et 3 bps. Preuve que c’est peut-être lui le baromètre de l’équipe.

https://www.youtube.com/watch?v=moTd8k7Uxr8

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.