Chicago sans souci face à New York

Ça va mieux chez les Bulls avec ce troisième succès de suite, cette fois acquis à domicile contre les Knicks, 108-91. Porté par les 23 points de Jimmy Butler, une énorme adresse extérieure (10/16 à trois-points) de la part de Nikola Mirotic et Doug McDermott et le gros apport de Bobby Portis en sortie de banc (16 pts, 10 rbds), Chicago a asphyxié l’équipe de Derek Fisher en dépit des absences de Joakim Noah et Derrick Rose. Respectivement à 20 et 18 points, Carmelo Anthony et Jose Calderon étaient trop esseulés, et l’ultime période fut un cauchemar pour les Knicks, auteurs de… huit petits points.

Taj Gibson intraitable, Nikola Mirotic en verve

Finalement, la gueulante poussée par Jimmy Butler il y a deux semaines a sans doute porté ses fruits car son équipe débute désormais mieux les rencontres. Dès le début du match, Chicago établit en effet son étau défensif, contestant avec succès toutes les tentatives de Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis, défiés par l’activité physique de Taj Gibson. De l’autre côté, la réussite est là et les hommes de Fred Hoiberg débutent par un 11-0. C’est encore pire lors des minutes suivantes puisque New York ne parvient pas à faire face à la multitude d’options offensives adverses. Chicago joue sur son alternance intérieure et extérieure et profite de l’adresse de Nikola Mirotic, auteur d’un troisième tir primé, pour prendre le large (23-6). Chaque panier new yorkais est compliqué et après douze minutes, la domination de Chicago est incontestable (34-18).

Le quart-temps suivant voit néanmoins les New Yorkais plus en rythme. Si Taj Gibson et Bobby Portis sont exemplaires dans l’intensité, la verticalité de Pau Gasol manque. Carmelo Anthony retrouve peu à peu ses sensations et inscrit notamment trois tirs de suite, dont un trois-points (50-36). Le retour du pivot espagnol fait du bien aux Bulls, avec un panier plus la faute suivi d’une belle passe pour un alley-oop adressée à Jimmy Butler. La confiance est cependant bien de retour chez les Knicks, à l’image de Jose Calderon et Kristaps Porzingis, en réussite à l’extérieur. Ce dernier ramène les siens sous la barre des dix points et c’est un autre match qui se joue au United Center. À la pause, Chicago mène seulement de six points, après de nombreuses tentatives vaines (56-50).

Les cadres de Chicago solides

Rapidement, les hommes de Derek Fisher reviennent au coude à coude après la mi-temps. Non sans difficulté, Carmelo Anthony gagne son défi face à Gibson, tandis que Jose Calderon prend le meilleur sur Kirk Hinrich. Les deux joueurs sont en réussite et leur équipe prend même l’avantage à 5:30 sur une pénétration de Porzingis (67-65). Sous pression, Fred Hoiberg relance Bobby Portis à la place de Gibson, un changement fructueux pour l’énergie des Bulls, et Jimmy Butler s’occupe des affaires courantes, aidé de Pau Gasol pour reprendre l’avantage. Carmelo Anthony et Jose Calderon sur le banc, les Knicks perdent le momentum, en grande partie à cause d’un Derrick Williams en échec (77-73).

Les Bulls profitent de la présence des remplaçants au début du dernier quart-temps pour refaire l’écart, grâce à Nikola Mirotic. Kevin Seraphin et Derrick Williams pataugent, et deux lancers de Jimmy Butler offrent désormais onze longueurs d’avance à Chicago à huit minutes de la fin (84-73). Lance Thomas et Anthony ont beau se démener, les Bulls ont retrouvé leur défense et les Knicks s’effondrent : les balles perdues se multiplient, synonymes de jeu rapide pour Chicago. Sur un nouveau tir primé de Nikola Mirotic, l’écart passe à 16 longueurs (95-79). En un battement de cil, les hôtes du United Center ont repris la main sur le match, sans que les Knicks n’aient pu trouver la réponse. Face à cette gabegie, Derek Fisher relance son banc, lequel sera incapable d’inscrire le moindre panier lors des… quatre dernières minutes.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.