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Quand Stephen Curry prenait modèle sur Ben Gordon…

curry-warriors-raptors1On est en janvier 2011. Stephen Curry est dans sa deuxième saison NBA. Le futur MVP n’en est alors qu’à ses balbutiements dans la Baie, barré par Monta Ellis et le jeu plutôt individualiste des Warriors.

Pire, son coach, Keith Smart en vient à le mettre sur le banc au profit d’Acie Law (qui joue actuellement aux Philippines), agacé qu’il est par les trop nombreuses pertes de balle de son jeune meneur. Bref, Stephen Curry est alors en train de se chercher.

« Je ne peux pas disparaître du terrain »

« Il y a eu pas mal de bonnes choses [cette saison], je vais essayer de me rappeler de ça et pas de tout le cirque après. »

Avec 19 points, 6 passes et 4 rebonds de moyenne, le jeune prodige de Davidson réalise de fait une saison sophomore plutôt (très) correcte. Mais le gamin plein de talent ne veut pas s’en satisfaire.

Pour progresser davantage, et ne pas tomber dans une forme d’apathie sur le terrain, il prend modèle sur… Ben Gordon, alors arrière titulaire chez les Pistons. Steph admire la puissance de l’ancien des Bulls, toujours solidement installé sur ses appuis au moment de déclencher son tir.

« J’ai parfois du mal à ne pas être passif. Je ne peux pas disparaître du terrain » confiait-il à Sports Illustrated. « Je dois prendre modèle sur Ben Gordon. Chaque fois qu’il prend un tir, on dirait qu’il fait une feinte avant, comme un haltérophile, et il a un geste parfait du début à la fin. Il termine très bien son tir, et c’est pour ça qu’il arrive à rentrer ces tirs difficiles malgré un défenseur en face de lui. »

Mieux encaisser les chocs pour être décisif

Quelques années plus tard, Ben Gordon sera son coéquipier à Golden State, le temps d’une présaison. L’arrière vétéran ne passera pas le cut et Stephen Curry est lui par contre devenu la coqueluche universelle de la NBA, champion et MVP en titre.

« Je me rappelle exactement des émotions qui m’occupaient à ce moment. Je voulais évacuer pas mal de frustrations. La référence à Ben Gordon, c’est marrant parce qu’à ce moment-là, c’était vraiment ce que j’enviais le plus. D’avoir cette capacité à mieux encaisser les chocs quand je jouais plus de minutes et que les défenses te repoussent. Je voulais avoir cette base musculaire solide pour avoir l’opportunité d’être décisif dans les fins de match. »

Alors âgé de 22 ans, Curry n’avait pas encore prévu son ascension fulgurante mais il avait toutefois compris toute la difficulté d’une carrière en NBA.

« J’espère que j’aurai une longue carrière mais cette mauvaise année, je ne veux pas non plus la jeter aux ordures parce que c’est une saison compliquée. Pour moi, il s’agit d’être professionnel jusqu’au bout. »

Cinq ans plus tard, Steph Curry est au sommet de son art, capable non seulement d’absorber les chocs des défenseurs adverses, mais aussi, et encore plus, de les mystifier avec ses dribbles chaloupés et son tir assassin (de n’importe où sur le terrain !). Et décisif, il l’est quasiment chaque soir pour ses Warriors qui n’ont encaissé qu’une défaite en plus de deux mois de compétition.

La confiance aidant, Stephen Curry est devenu un monstre pour toute la NBA. Et l’histoire du meneur gringalet est encore loin d’avoir trouvé sa conclusion…

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