C’est la crise aux Pelicans

C’est peut-être le plus gros bide de ce début de saison. En playoffs la saison passée et fort du recrutement d’un coach champion NBA et de la confiance gardée dans le même groupe, tout le monde voyait les Pelicans se mêler à la course aux premières places à l’Ouest.

Mais voilà, après un tiers de la saison joué, le constat est terrible. L’équipe est avant-dernière à l’Ouest avec seulement 7 victoires en 26 matches. Pire, la manière n’y est pas et l’heure est aux coups de gueule après ce nouveau revers face à Phoenix.

« Affreux… Affreux… Aucun effort » répère Alvin gentry. « On ne se donne pas à fond, on ne donne rien, c’est comme ça que je veux résumer ce match. On joue sans faire les efforts. On ne joue pas ensemble, et rien ne fonctionne. Rien. Rien… »

Terrible aveu d’impuissance pour l’ancien assistant des Warriors qui échoue dans sa mission. Coach réputé offensif, il ne fait pas mieux que son prédécesseur dans ce domaine, et comme l’équipe n’y arrive pas non plus en défense, elle reste scotchée à l’avant-dernière place de sa conférence.

« On joue affreusement » embraye Anthony Davis. « On ne se bat pas, on ne se donne pas à fond. Les Suns ont fait ce qu’ils voulaient, et on s’est comporté comme nous ne voulions pas jouer. »

Pourtant, les Suns étaient une équipe qui convenaient bien aux Pelicans puisqu’ils avaient remporté leurs deux premières confrontations.

« C’est juste un jour sans » tempère Jrue Holiday sur NOLA.com. « On voulait jouer, mais quand on commence à manquer des tirs, c’est comme si ça devenait insurmontable. Parfois, il y a des soirs comme ça. »

Le prochain match est dimanche à Denver, une équipe à leur portée, sans doute inférieure sur le papier, mais qui surprend en ce début de saison avec une 10e place à l’Ouest. En cas de nouveau revers, il pourrait y avoir du mouvement à la Nouvelle Orléans, et comme souvent dans ces cas-là, c’est le coach qui pourrait être sur la sellette.