Cette nuit, à Orlando, avait lieu un duel entre deux des trois meilleurs joueurs français de ce début de saison : Evan Fournier et Nicolas Batum. Collectivement, comme individuellement, l’arrière-ailier du Magic en est sorti gagnant, mais il n’oublie pas de féliciter son coéquipier en sélection.
« Il joue actuellement le meilleur basket de sa carrière, » a réagi Evan Fournier au micro de NBA France. « Il joue de manière intelligente et en confiance. Il fait des choses qu’il ne faisait pas à Portland et en Equipe de France, et il prouve qu’il est un vrai playmaker. Je ne suis pas surpris car il a toujours donné l’impression d’être capable de franchir le niveau supérieur. »
Un modèle : l’Espagne
Un Nicolas Batum qui reste son adversaire numéro 1 en sélection…
« C’est un bon problème pour notre équipe d’avoir d’autant de joueurs qui reviennent en forme. Le vrai problème, c’est de passer par le tournoi pré-olympique, mais si on va aux JO, je crois en nos chances. L’année dernière, je sortais du banc, et c’est au coach Vincent Collet de décider. S’il veut, je suis prêt à jouer 30 minutes. On a beaucoup de joueurs qui peuvent jouer. Il n’y a pas que Nicolas et moi, ou encore Tony, Joakim et Boris. Il y a de bons joueurs en Europe comme Nando de Colo à Moscou et Thomas Heurtel en Turquie. C’est le défi en équipe nationale : trouver l’équilibre et faire en sorte que chacun soit bon dans l’équipe. C’est pour ça que l’Espagne est bonne avec tant de bons joueurs qui acceptent un rôle moindre, et c’est ce qu’on doit trouver. »
« Je dois trouver mon rôle »
En attendant, il a retrouvé du rythme et de l’adresse cette nuit, et c’est l’essentiel.
« J’ai ressenti un changement dans le cinq » poursuit Fournier. « Il y avait davantage d’agressivité, et ça a déteint sur moi et mon jeu. C’était difficile de trouver mon rôle ces deux dernières semaines, et c’est très frustrant de ne pas apporter autant qu’en début de saison. Mais tout le monde est focalisé sur l’équipe, et il faut juste trouver son rôle. (…) Pour moi, ce n’est pas uniquement mettre des tirs, mais aussi être plus actif sur le terrain. C’est juste un état d’esprit. »
Une ambiance qui lui rappelle ses débuts à Denver.
« Lors de mon année rookie, on avait gagné 57 matches en jouant de cette manière avec fraîcheur, agressivité et en attaquant, et je ressens des choses très similaires, sauf que je suis plus impliqué. »
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