Jason Kidd : « Stephen Curry est le Michael Jordan des temps modernes »

Les Bucks avaient flairé le bon coup. Après une victoire au bout de l’effort après deux prolongations à Boston, les Warriors débarquaient à Milwaukee fatigués avec leur folle série d’invincibilité en danger.

Et les Bucks avaient prévu des T-Shirts avec l’inscription « 24-1 » pour signifier la fin du début de saison féérique des champions en titre. Mais pour Jason Kidd, il fallait encore le faire… et ses joueurs ont rempli leur mission.

« Ça commençait par notre défense. Pour nous, il ne s’agissait pas de terminer leur série de victoires, » analysait le technicien des Bucks sur USA Today. « On a surtout parlé de cette rencontre comme celle face aux champions en titre, et que de toute manière, il fallait donner notre meilleur. Et les gars ont répondu présents. »

Satisfait de ses joueurs, avec un premier triple double en carrière pour Giannis Antetokounmpo (11 points, 12 rebonds, 10 passes) ou une belle partition de Greg Monroe (28 points, 11 rebonds), coach Kidd a surtout pu admirer de près Stephen Curry.

Comme Jordan, un modèle pour toute une génération

En grand connaisseur du jeu, J-Kidd a donné son avis sur l’influence immense du phénoménal meneur des Warriors.

« Il est le Jordan des temps modernes, dans le sens où nous regardions Michael quand on était gosse et qu’on voulait être comme lui, » a repris Kidd dans le SF Gate. « La génération actuelle voit Steph jouer à ce très haut niveau de performance, et pas seulement cette année, mais on espère pour les cinq ou six prochaines années. Il est encore jeune et a encore beaucoup à donner au jeu. »

S’attirant les louanges de toutes parts à travers la NBA, Stephen Curry était quant à lui heureux de pouvoir passer à autre chose. La déception était forcément difficile à avaler mais la « vraie saison régulière » va pouvoir commencer pour la joyeuse troupe de Golden State.

« Personne évidemment ne voulait que ça s’arrête car on voulait encore ajouter à notre série. Mais maintenant qu’on a encaissé notre première défaite, on peut se rendre compte de ce qu’on a réalisé. Et puis, on va pouvoir se concentrer à nouveau sur notre jeu. Et pas seulement sur les victoires. Cette semaine, avec les voyages et les médias, on trouvait des moyens de gagner, mais on n’a pas encore joué à notre meilleur niveau, » a-t-il sagement conclu.

Place donc maintenant à la prochaine série…