Sous les yeux d’Allen Iverson, mais aussi de Jerry Colangelo, leur nouveau consultant, les Sixers ont subi l’une des plus larges défaites de leur histoire, s’inclinant 119-68 face à des Spurs pourtant privés de Tim Duncan, Manu Ginobili et Kawhi Leonard. C’est la 5e plus grosse défaite de l’histoire de Philly et surtout sa 21e en 22 matches. Cette équipe n’a rien à faire en NBA.
« Ce qui est compliqué, c’est que Brett Brown est un coach incroyable. Mais c’est une bataille injuste pour lui. Si on compare les talents, c’est ridicule. Philadelphie n’est pas armé ».
Gregg Popovich a tout dit. Son ancien assistant est embarqué dans une galère depuis trois ans, et cette nuit, il a une nouvelle fois fait avec les moyens du bord. C’est à dire un effectif de D-League ou presque, et après un round d’observation de cinq minutes, c’est le trio Parker-Aldridge-Diaw qui va faire la différence. Un 8-0 en 90 secondes fait passer le score de 11-11 à 19-11. Epaulé de Jonathon Simmons, Boris Diaw donne 16 points d’avance à la fin du premier quart-temps : 33-16.
Gregg Popovich ouvre son banc, et les Spurs déroulent. Matt Bonner, Rasual Butler ou encore David West… Tout le monde participe à la fête, et l’écart enfle : 37-19, 45-21, 61-29. À la pause, les Spurs mènent déjà de 36 points (65-29), confirmant, sans forcer, leur statut de meilleure défense du pays.
La deuxième mi-temps est anecdotique, et LaMarcus Aldridge en profite pour livrer l’une de ses meilleures prestations sous ses nouvelles couleurs avec 26 pts et 9 rbds. L’écart grimpe à +44 après trois quart-temps, et c’est Boban Marjanovic qui va briller dans le « garbage time », explosant son record personnel avec 18 pts à 8/10 aux tirs. Le tout sous les hourra du public.
C’est la 15e victoire en 17 matches pour les Spurs, seule formation capable de suivre le rythme des Warriors. Pour Philadelphie, c’est une 21e défaite en 22 matches. Mais qui s’en soucie ?
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