San Antonio étouffe les Grizzlies

Après quatre victoires d’affilée, Memphis s’incline à San Antonio (92-82) dominé par le collectif des Spurs et le duo Parker-Leonard. Invaincu en six matches dans son antre, San Antonio a encore une fois pu compter sur les paniers importants de Tim Duncan pour se relancer après le couac à la Nouvelle Orléans.

Un jumper de Tony Allen d’emblée pour prendre  les commandes et puis après, la machine texane s’est mise en route. Plus jamais Memphis ne mènera dans une rencontre préemptée par les Spurs, pourtant privés de LaMarcus Aldridge, blessé à la cheville. Les Grizzlies étaient eux sans Zach Randolph, absent pour la deuxième rencontre consécutive, mais cela n’explique pas le 1/7 derrière l’arc et les 16 balles perdues. Sans adresse extérieure et avec un Marc Gasol limité à 8 pts, le demi-finaliste de conférence en titre n’avait pas les armes pour enchaîner un cinquième succès de rang.

Tim Duncan domine Marc Gasol

Comme souvent dans ses victoires défensives où son intelligence annihile le jeu offensif de son adversaire, le champion 2014 a donné l’impressions d’être facile. En scorant 12 pts de rang dans la fin du 1er quart-temps et dans le début du deuxième, Manu Ginobili (15 pts en 23 min) a effectué un retour probant, contribuant à la sérénité texane. Impeccable en défense sur Marc Gasol en première mi-temps, Tim Duncan (10 pts, 10 rbds, 4 interceptions et 2 contres) aura comme souvent joué les « closer » pour reprendre la sémantique du base-ball. Ses floaters ont achevé les Grizzlies dans les 90 ultimes secondes d’une rencontre où Tony Parker a confirmé ses meilleures dispositions. Sans Aldridge, les Spurs avaient besoin de ses points et le Français les a apportés (18 pts), avec notamment un 6/6 aux lancers.

Qualifié de « leader de complément instantané » par Greg Popovich, David West a fait le métier pour justifier sa présence logique dans le cinq de départ. Même avec 17 balles perdues et 7/21 à trois points, les Spurs ont aussi pu se réjouir de la bonne entrée de Kyle Anderson, peu utilisé par Pop et dont les progrès attendus et espérés étaient pour l’instant invisibles.

Avec cette 1032e victoire en carrière, Popovich se rapproche de Rick Adelman pour devenir le 7e coach le plus victorieux en saison régulière dans l’histoire de la NBA.

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