Apathique lors de ses deux dernières campagnes à Brooklyn, Deron Williams a négocié son départ des Nets pour se relancer dans le Texas. À 31 ans, le meneur se doit de dissiper les doutes à son sujet. Joueur de grand talent gêné par les blessures ou une mauvaise condition physique, le 3e choix de la draft 2005 semblait sur le déclin. Mais depuis le début de saison, la recrue de Mark Cuban démontre qu’il peut toujours briller.
Cette nuit, face à New Orleans, c’est ainsi lui qui scella définitivement la victoire grâce à deux tirs décisifs en fin de match.
« À chaque fois que vous inscrivez les derniers tirs pour achever le match, c’est plaisant, » dit-il à ESPN. « Je n’aime pas parler de ma période à Brooklyn mais à de nombreuses reprises, j’étais dans le corner en train d’attendre et de regarder. Cela me fait donc du bien d’avoir le ballon en fin de match et d’être en mesure de créer l’action. »
Signé pour 5.5 millions de dollars cette année (avec une player option pour l’an prochain), Deron Williams est revanchard. Encore gêné par un genou, laissé au repos toute la pré-saison, il reprend tout juste le rythme de la compétition. C’est encore fébrile mais son entraîneur est persuadé du bien-fondé de son arrivée dans le Texas.
« C’est assez clair que ses jambes vont mieux, son rythme progresse et ses tirs extérieurs sont plus fluides. Il doit garder le cap. Ce soir, il était fabuleux. »
S’il est encore tôt pour parler de renaissance, la motivation du joueur semble bel et bien retrouvée. Depuis ses belles années de domination dans l’Utah, entre 2008 et 2011, le paysage de la ligue a bien changé mais Deron Williams compte bien montrer qu’il a encore son mot à dire.
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