Même si les Spurs se sont finalement inclinés face aux Wizards, Tony Parker confirme sa montée en puissance avec 17 points dont le panier égalisateur à 9 secondes de la sirène finale. Pour Basket USA, le meneur de l’Equipe de France revient sur la première semaine de saison régulière des Spurs.
Tony, comment analysez-vous l’intégration de LaMarcus Aldridge dans votre équipe, notamment sur le plan offensif ?
On sait que ça prendra du temps pour que « LA » soit parfaitement intégré à nos schémas et à notre style de jeu. On sait qu’il y aura parfois des moments difficiles mais on essaye de lui faciliter les choses sur le terrain. Il faut qu’il reste agressif. Je ne suis pas inquiet pour lui. Vous savez, quand on débarque comme ça dans une nouvelle équipe réputée pour sa circulation de balle, on veut aussi partager le ballon pour s’intégrer au groupe. Il est notre option 1 ou 2 en attaque. Mais comme je l’ai dit, s’il reste agressif en attaque, tout ira bien. C’est simplement une question de temps. Nous avons un bilan de 3-2 et lors de nos deux défaites (OKC et Washington), nous avons laissé filer de grosses avances. Ce n’est que le début de la saison. Il faut continuer à travailler et avancer pour rectifier ce qui ne va pas.
Ce soir, vous êtes tombés sur un bon duo Bradley Beal – John Wall. Que pensez-vous de ces deux jeunes joueurs ?
John Wall fait ce que l’on attend de lui, c’est à dire diriger le jeu des Wizards et il termine avec 13 passes décisives. Bradley Beal a rentré les shoots importants, dont le tir décisif. Il réalise un excellent début de saison et prend peut-être de meilleurs tirs et prend de meilleures décisions que par le passé.
Vous venez de devenir le trio le plus victorieux de l’histoire avec Manu Ginobili et Tim Duncan. Qu’est ce que cela représente pour vous ?
C’est incroyable. C’est un rêve de dépasser Larry Bird et les Celtics, ou les Lakers de Magic Johnson, tous ces grands joueurs qui sont des légendes de la NBA et que j’admire depuis que je suis tout petit. Quand je prendrai ma retraite, je réaliserai vraiment l’importance de tous ces records. C’est non seulement une preuve de longévité, mais c’est surtout de la longévité au plus haut niveau, avec toutes ces victoires et ces saisons au sommet.
Vous avez mentionné votre retraite. Comment voyez-vous la suite de votre carrière et l’ère du « Big Three » qui s’approche petit à petit de sa fin ?
Comme je l’ai dit, il me reste encore trois ans de contrat et après on verra. Moi, j’aimerais continuer jusqu’à 38 ans. C’est mon souhait mais il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte : comment je me sens physiquement et mentalement, est-ce que les Spurs me veulent toujours. Ce sera génial de pouvoir jouer 20 saisons avec les Spurs parce que c’est quelque chose de très rare, 20 saisons sous le même maillot. Mais je me concentre déjà sur cette saison et sur nos objectifs avant de me tourner vers l’avenir.
Vous avez confirmé votre retraite internationale pour 2016. Même si cela ne vous concernera plus directement, quel est votre avis sur la réforme des qualifications FIBA sur le modèle de la FIFA ?
Comme vous l’avez dit, cela ne me concerne pas et je n’ai pas de commentaires à faire sur cette réforme.
Propos recueillis à Washington.