Malgré lui, Tim Duncan accepte son nouveau rôle

Plus les années passent et plus on se demande si elles ont réellement un impact sur Tim Duncan. Le vétéran de San Antonio, 39 ans, va entamer sa 19ee saison dans le Texas, mais cette année, c’est avec un rôle différent qu’il va commencer ce nouvel exercice.

Si son temps de jeu devrait être encore plus limité, le pilier de la maison Spurs ne sait pas encore dans quelle mesure.

« Mon rôle a un peu changé cette année » avoue Duncan. « Je ne sais pas encore à quel point, mais c’est fun de toujours jouer, d’être ici avec des gens que je connais depuis tellement longtemps et de nouvelles personnes que je découvre. »

Avec l’arrivée de LaMarcus Aldridge, le quintuple champion va devoir lui faire de la place au poste bas, et sans doute endosser la cape de l’intérieur organisateur en tête de raquette. L’ancien Blazer va transformer le jeu des Spurs, et celui de Dream Tim aussi.

« Nous jouons de manière différente, mais je ne m’en étais pas rendu compte avant que les gens viennent nous le dire » explique Duncan. « Il faut qu’ils s’y habituent. Nos mouvements, notre vitesse, le partage du ballon, le collectif… Il faut maintenant que les gens prennent conscience que c’est notre nouveau jeu. »

« J’essaie de faire de la résistance »

Alignés deux fois ensemble – face à Detroit et Miami – les deux nouveaux acolytes de la raquette texane ont déjà montré de beaux signes d’entente sur le parquet. Mais le « go to guy » dans la peinture n’est plus Duncan, ce qui représente déjà une mini-révolution.

« Il ne faut pas s’y opposer » déclare le pivot des Spurs. « En tant que compétiteur tu as envie d’aller sur le terrain et de faire les mêmes choses qu’avant, mais il faut comprendre ce qui est le mieux pour l’équipe et l’accepter. »

Même si c’est dur parfois.

« J’essaye de faire de la résistance » révèle Duncan. « Si je n’essaye pas de m’opposer à ça, c’est que je ne suis pas un compétiteur et je n’en serais pas là aujourd’hui. Il faut juste passer au-dessus de ça et se dire que ce qui est bien pour l’équipe est également une bonne chose pour soi. »