Derrière LaMarcus Aldridge et David West, Boban Marjanovic fait office d’arrière-pensée dans la folle intersaison des Spurs. Mais le pivot serbe de 2m22 n’est plus du tout aussi facilement oublié quand on le voit débouler du vestiaire. Demandez à Patty Mills si cela lui est amusant de lui claquer un « high five » après l’entraînement.
« Il pourrait encore mettre sa main le plus bas pour lui que ça serait toujours un high five pour moi. Je ne peux pas faire ça, pas après l’entraînement, » soupire le lutin australien.
Arrivé en NBA sans avoir été drafté, Marjanovic est typiquement ce qu’on appelle un « late bloomer » à 28 ans. Sa taille immense est une rareté, qui demande forcément une période d’adaptation… alors imaginez-vous trainer cette gigantesque carcasse sur un terrain de basket où tout va très vite !
« Ils disaient qu’il était grand et je me disais, oui, on verra bien, » commente Tim Duncan dans l’Express News. « Mais de le voir bouger avec sa taille, c’est réellement impressionnant. »
Le gentil géant réalise son rêve de gosse
Pour Boban, le basket est apparu dans un deuxième temps, vers 12 ans. Bien après le foot.
« Je voulais être avec mes amis. J’ai commencé à jouer et j’ai trouvé ça très amusant. Je rêvais et je me demandais ce que ça pourrait être de jouer [avec Vlade Divac ou Peja Stojakovic]. [La NBA] est un rêve de gamin. »
Et maintenant, il y est ! Celui qu’on appelle déjà affectueusement Bobby à San Antonio a effectivement réussi à atteindre ce rêve d’enfant. Mais son adaptation à la vie américaine, et texane encore plus, ne fait que commencer.