Justise Winslow et Josh Richardson gagnent leur place au Heat par leur défense

« Le vrai test sera pendant les matchs. À l’entraînement, on ne fait que simuler le match. Mais on ne sentira la différence que quand on sera vraiment en match. »

Justise Winslow n’est vraiment pas du genre à tergiverser… Le rookie du Heat, qui en veut déjà aux 9 équipes qui l’ont snobé lors de la dernière draft, n’a effectivement pas froid aux yeux. Pire (ou mieux, pour les fans du Heat), il serait en train d’entraîner un de ses comparses avec lui dans son intrépidité. 

Josh Richardson est ainsi en train de gagner en confiance avec chaque minute qui passe dans ce camp d’entraînement à Boca Raton, sur le site de Florida University.

« À la fac, j’étais connu comme un défenseur, et j’ai donc dû me coltiner tous les meilleurs joueurs à ce niveau. Je pense que ça m’a bien préparé pour ce qui m’attend cette année, contre les meilleurs joueurs du monde. Et Justise fonctionne comme ça aussi. »

Ils font fi du droit d’aînesse

Les deux bleus-bites ne se sont ainsi pas embarrassés de l’étiquette, du respect des « anciens » ou autre droit d’aînesse. Pour Winslow et Richardson, c’est du rentre dedans, qu’on soit Dwyane Wade ou Gerald Green, peu importe !

« Ils aiment jouer en défense, et c’est déjà la moitié du chemin effectué » reprend Dwyane Wade dans le Sentinel. « Ils ont chacun leur style, Justise est plus costaud, il est difficile à bouger. Et Josh est rapide, il est tonique et long. »

Pour coach Spoelstra, c’est forcément un point positif du camp d’entraînement. La relève est déjà armée d’un mental à toute épreuve. Pour repartir en conquête, avec le retour de Chris Bosh notamment, il n’en faudra pas moins pour le Heat.

« Ça n’arrive pas souvent, mais j’ai mis ces deux jeunes gars dans la même équipe parce qu’ils étaient bons en défense. Ils ont poussé les vétérans à bosser pour marquer. À eux deux, ils ont une belle énergie et de la polyvalence. J’ai été très encouragé par leur effort défensif. La communication est la base de notre défense. Ça prend du temps à l’entraînement, avec les coachs, à la vidéo. Parler la même langue est fondamental pour notre système. »