La concurrence, la nouvelle réalité des Celtics

Comme les Clippers, les Celtics ont débuté leur camp d’entraînement avec quelques jours d’avance. Et en Californie comme dans le Massachusetts, cela permet aux nouveaux joueurs de s’intégrer en douceur. 

Avec pas moins de 8 joueurs (dont 3 rookies) qui sont arrivés pendant l’intersaison, Boston a résolument changé de braquet. Brad Stevens s’en aperçoit chaque jour un peu plus. Il va falloir revoir la hiérarchie de son équipe de fond en combles… ou quasiment !

« On va avoir des bons joueurs de l’équipe qui seront sur le banc. C’est la réalité des choses. On devrait probablement faire le media day dans deux semaines, parce que j’ignore vraiment ce que sera ma rotation. On va le découvrir au fur et à mesure. »

Equipe surprise la saison passée, les Celtics avaient réalisé une formidable fin de parcours en remportant 24 victoires (pour 12 défaites) sur les deux derniers mois de compétition. Le mot d’ordre était alors d’ouvrir le banc le plus largement possible. Après les départs de Rajon Rondo et Jeff Green, les C’s avaient montré une belle unité. Mais cette saison, la donne a bien changé…

Qui sera le leader de ces Celtics ?

Sur le poste 4 par exemple, il y a embouteillage ! On a pléthore d’options avec David Lee qui débarque avec sa bague de champion, Amir Johnson le vétéran en provenance de Toronto, Jared Sullinger l’ancien titulaire ayant perdu du poids, Perry Jones qui arrive d’OKC… et même Jordan Mickey, le rookie drafté au deuxième tour en juin dernier mais signé pour quatre ans par les C’s.

« La concurrence va marcher non seulement pour les minutes mais aussi pour les responsabilités. » renchérit Danny Ainge sur NBA.com. « On a beaucoup de gars qui aiment prendre la parole et ça va être intéressant de voir qui va prendre le contrôle en tant que leader. »

Chez les meneurs, Isaiah Thomas et Marcus Smart devraient ainsi rivaliser dans le leadership, chacun à sa manière. Derrière Evan Turner à l’aile, Jonas Jerebko et Jae Crowder piafferont eux aussi d’impatience d’obtenir des minutes. Bref, la concurrence est définitivement le mot-clé pour les Celtics en ce début de camp d’entraînement…

« La concurrence, c’est un bon problème ! Ça motive tout le monde et comme ça, personne n’arrive au camp d’entraînement en pensant qu’il est la superstar ou le titulaire. La concurrence à chaque poste est une chose positive » conclut David Lee.