Faut-il généraliser la collecte puis l’analyse des stats poussées pour recruter un joueur ou axer la stratégie de son équipe ? Du côté de Houston, Dallas ou encore Philadelphie, on est à fond dans le basket 2.0.
A Golden State, les avis sont partagés. Sur le plan médical, le staff exploite à fond les données physiologiques des joueurs, notamment pour prévenir les blessures. En revanche, du côté de l’exploitation des statistiques brutes, Jerry West ne croit pas vraiment en leur utilité.
« Il y a désormais tous ces analystes qui occupent un grand rôle, mais franchement, je ne suis pas quelqu’un de très analytique » a-t-il reconnu sur l’antenne de Sirius XM. « Donnez-moi les meilleurs joueurs, donnez-moi un super coach, et on dominera à chaque fois ces équipes construites sur des données analytiques. »
Attention, West n’est pas un anti-statistique, mais il constate que pour l’instant, aucune franchise n’a réalisé de miracles avec ces tonnes de chiffres à analyser.
« Je sais qu’ils ont un rôle et une place dans le basket. Mais je vois beaucoup d’équipes suivre cette voie, et je constate qu’il n’y a pas beaucoup de succès. Je ne tape pas sur ces gens-là, mais donnez-moi les meilleurs joueurs et les gars les plus compétitifs, et je vous montrerais une équipe qui a de grandes chances de gagner chaque année. »