Alors que l’équipe de France va débuter sa campagne européenne à domicile ce week-end, les espoirs les plus fous sont permis. D’après Tony Parker, c’est l’équipe la plus talentueuse de l’histoire du basket français. Et parmi ces douze hommes, Rudy Gobert attire tous les projecteurs depuis sa belle saison avec le Jazz.
À seulement 23 ans mais fort d’une expérience mondiale en Espagne, il est déjà l’un des piliers des Bleus. Interrogé par RMC, l’ancien Choletais en a déjà pris la mesure.
« Je pense que je me considère comme l’un des cadres de cette équipe, tout en sachant que j’ai encore énormément de choses à apprendre » assume le pivot français. « Dès cette année je peux aider l’équipe à franchir un palier supplémentaire. »
« Je sais que je suis un phénomène à ma manière »
En concurrence avec Joffrey Lauvergne et Alexis Ajinca avant son départ, Gobert a rapidement fait comprendre qu’il était le titulaire indiscutable à ce poste. Avec ses 2m16 et une envergure de près de 2m40, il fait figure de mur infranchissable et s’est déjà imposé comme l’une des meilleures tours de contrôle au monde.
« Je sais que je suis un phénomène, à ma manière » explique Gobert. « Mais ça s’explique par mes performances, ma particularité. J’ai un gabarit différent donc déjà ça fait un peu « phénomène de foire » par ma taille, le fait que je sois athlétique, que je dunke »
S’il sera l’une des pièces maitresses dès samedi face à la Finlande, le joueur de Salt Lake City n’oublie pas qu’il fait encore partie des jeunes du groupe France, et il apprécie d’être encadrer de cadors comme Parker, Diaw ou Piétrus.
« C’est facile de se faire une place dans cette équipe » avoue Gobert. « Plus que si c’était par exemple moi qui devais mener ce groupe par moi-même. Ils m’aident. On suit leurs traces, ils mènent la barque et nous on est derrière à essayer d’aider cette équipe. »
Photo : Bellenger/IS/FFBB