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Les joueurs NBA racontent leur relation parfois compliquée avec la presse et le public

NBA: NOV 08 Trail Blazers at ClippersLes lumières médiatiques font partie du quotidien de la NBA. Athlètes de premier rang et pour la plupart multi-millionnaires, les joueurs NBA cristallisent énormément d’attention, que ce soit de la part de la presse ou du public. Si la NBA exige d’eux un minimum d’investissement en termes de relations publiques, les joueurs NBA vivent parfois difficilement ce maëlstrom de rumeurs, d’anecdotes et de commentaires dont ils sont les sujets. CBS Sports est allé à la rencontre des joueurs de Team USA afin d’avoir leur ressenti sur ce cirque médiatique.

« Tout le monde essaye d’avoir son histoire, surtout lors de l’intersaison, » analyse Carmelo Anthony. « Tout le monde essaye d’avoir sa part. Cela me frustre car je dois m’asseoir, lire tout ça et je ne dis rien, je reste moi-même. Je regarde et c’est toujours un sujet différent, toujours une histoire différente. Un jour, c’est Phil Jackson et moi, l’autre c’est Derek Fisher et moi, et le jour d’après, c’est Porzingis et moi. Il y a toujours quelque chose. »

Blake Griffin : « Le pire qui est arrivé aux sports, c’est le fameux : selon des sources »

Pour Blake Griffin, le plus compliqué à gérer concerne ce droit propre aux journalistes : la protection des sources. Grâce à ce principe, ils peuvent ainsi diffuser des informations sans en révéler l’origine.

« Je pense que le pire qui est arrivé aux sports est le fameux : selon des sources, » commente l’intérieur des Clippers. « Parfois, cela décrédibilise tout mais cela fait partie de notre travail désormais, et je pense que les gars arrivent à gérer ça et apprennent à rester en-dehors de ces eaux troubles. »

Son coéquipier DeAndre Jordan s’inquiète de la difficulté d’être placé sous le feu des projecteurs dès son plus jeune âge. Sujet d’une des principales histoires de cette intersaison au moment de choisir sa future destination, le pivot des Clippers estime également que les joueurs ne sont pas différents du reste de la population : ils commettent eux-aussi des maladresses.

Simplement, l’impact est disproportionné en raison de leur statut.

« Nos vies sont au grand jour. On n’a pas le choix. Les gars sont draftés à 17-18 ans et leurs vies deviennent un spectacle. Personne ne demande cela. Mais en ce qui me concerne, nous avons tous pris des décisions dans notre vie où l’on se demande si on a pas fait un choix trop rapide. Je suis sûr que tout le monde ici est un jour revenu sur sa décision mais dans notre cas, cela prend des proportions énormes et cela nous rend mauvais au yeux des gens. Le fait est que nous sommes juste humains. »

Kenneth Faried : « Le plus dur est lorsqu’on te souhaite d’être assassiné »

Avec l’émergence des réseaux sociaux, la presse n’est plus le seul média utilisé par les joueurs. Ces derniers peuvent eux-même gérer leurs déclarations et interagir directement avec le public. Si cette proximité virtuelle peut présenter un caractère agréable, elle a aussi ses défauts.

Kenneth Faried explique qu’elle est parfois délicate à vivre, notamment lorsque les fans tiennent des propos inadmissibles, souvent masqués derrière leurs pseudonymes.

« Généralement, je n’y prête pas attention (…) mais je suis musulman et pour certains, c’est un problème. Parfois, on me dit que je vais aller en enfer. Je défends aussi les droits des gays, mais aussi des lesbiennes, transgenres, hétéros, bref, de tout le monde. Quand les 50 Etats ont légalisé le mariage gay devant la Cour Suprême, j’étais tellement heureux que je l’ai posté sur les réseaux et là, j’ai reçu des messages comme quoi j’étais musulman et que je n’étais pas censé croire en ces droits. C’est dingue. Le plus douloureux est lorsque quelqu’un te dit que tu vas aller en enfer ou qu’il espère que tu meures ou que tu sois assassiné. On peut bloquer ces gens, mais ils peuvent revenir avec d’autres pages… Au final, on ne peut pas faire grand chose. »

John Wall : « C’est aussi génial d’être désiré pour une interview ou des autographes »

De son côté, John Wall vit les choses différemment. Le meneur des Wizards est conscient que les médias contribuent amplement à l’économie de la ligue et aux statuts des joueurs. Selon lui, il s’agit avant tout de trouver un équilibre personnel.

« Parfois, on peut être fatigué de tout ça mais ça n’est jamais frustrant car il faut se souvenir que c’est une opportunité géniale que des gens souhaitent vous parler, faire des interviews de vous ou qu’ils vous demandent des autographes. Parfois, on est fatigué et on aimerait juste rentrer chez soi mais il faut aussi penser que, pour cet enfant (qui attend après les matches), cela pourrait être la première et la dernière fois qu’il nous voit en personne, donc il faut essayer de faire ce sacrifice. Si tu signes 300 autographes et que tu oublies les cinq dernières personnes, il y a aura toujours des mauvais commentaires à ton sujet. Il faut donc faire avec, laisser ça de côté car au fond, tu sais que tu as fait des efforts. »

Kenneth Faried confirme que le public ne comprend pas toujours que la disponibilité des joueurs a des limites.

« On aimerait signer tous les autographes, poser pour chaque photo mais parfois, on ne peut pas. Parfois, on est juste crevé ou avec notre famille et on veut passer du bon temps avec elle. Les gens pensent parfois que nous sommes irrespectueux car nous refusons une photo. Ce n’est pas le cas. J’aimerais le faire, mais je suis avec ma fille et elle mérite aussi ce temps avec moi car je ne la vois pas beaucoup lors de la saison. J’aimerais que les gens le comprennent aussi sous cet angle. »

Récemment, Stephen Curry a même laissé un message sur Twitter après avoir visiblement été suivi par un fan en voiture.

« Sachez que suivre de près notre voiture familiale sur 50 km n’est pas la meilleure manière de me demander un autographe. »

Le sujet est vaste et il y aura toujours une part de frustration entre des journalistes qui veulent une interview et des bons mots, des qui fans désirent un souvenir ou une poignée de main, et des joueurs qui aimeraient le plus de temps possible pour leur vie privée. Dans l’ensemble, la NBA gère plutôt bien la situation mais des évolutions sont prévisibles, telles que la présence de la presse dans le vestiaire. À terme, la question de l’utilisation des réseaux sociaux par les joueurs pourrait aussi être mise sur le tapis.

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