Auréolé de son titre NBA en juin dernier, ainsi que d’une place dans le meilleur cinq défensif de la saison, Draymond Green débarque au mini-camp de Team USA comme un gamin qui va ouvrir ses cadeaux de Noël. Second tour de draft en 2012, l’ailier fort a fait du chemin en seulement trois ans !
Le rigolard intérieur à tout faire des Warriors profite d’ailleurs pleinement de son invitation. Ancien international quand il était à la fac de Michigan State, Draymond Green pensait que Team USA rimait pour lui avec passé…
« Ce serait énorme pour moi [de faire partie de la sélection pour Rio]. Je ne prends vraiment pas cette invitation à la légère. Pour être complètement honnête, je pensais bien que les Championnats du Monde Universitaire [en 2011] était ma dernière opportunité de faire partie d’une sélection nationale. Je suis très content d’avoir réussi à atteindre le niveau suffisant pour avoir à nouveau cette chance. J’en suis honoré et j’adorerais faire partie de l’équipe qui ira aux Jeux. »
« Je veux bien être le douzième homme ! »
Draymond Green veut jouer crânement sa chance. Tout le monde connait en tout cas ses qualités et son tempérament ! Dans le rôle du col bleu, il a ainsi de solides arguments.
« Je peux être le type de joueur qui apporte ce qu’on ne voit pas, » ajoute-t-il sur NBA.com. « Que ce soit pour défendre dur, prendre un rebond, plonger sur un ballon, poser un écran… A priori, l’équipe comportera au moins neuf joueurs qui tournent à plus de 20 points par match en saison régulière. Je ne peux pas venir dans ce rôle-là. Je peux par contre être celui qui va faire le sale boulot. Tout ce que ces joueurs ne doivent pas avoir à faire, je le ferai pour eux. Je veux bien être le douzième homme ! »
Lancée comme une ultime boutade, cette dernière assertion est cependant fort possible. Après tout, Draymond Green pourrait bien colmater les brèches dans le jeu FIBA, surtout avec sa polyvalence en défense. Ce serait un immense succès d’estime pour la forte tête des Warriors qui connaissait plus Las Vegas pour la ligue d’été (ou les boîtes de nuit…) que pour les rassemblements de Team USA.