Nando De Colo : « On sait l’enjeu de ces championnats d’Europe en France »

Les Bleus sont en Serbie (20h30, beIN Sport 3) pour le match au sommet de leur préparation. Ayant battu ces mêmes Serbes à Nancy vendredi dernier, l’Equipe de France sait bien que le contexte brûlant de Belgrade présentera un tout autre défi. 

Parmi eux, Nando De Colo retrouve lentement mais sûrement la forme des grands soirs. L’arrière/meneur du CSKA Moscou a certes été un peu déçu de la confrontation face aux Russes mais il sait que les Serbes ne leur feront aucun cadeau à domicile. Un test grandeur nature pour lui !

« J’essaie vraiment de me remettre en jambes parce que ce n’est pas facile. Ça fait deux mois que j’ai arrêté la saison. Je n’ai pas fait la préparation depuis le début avec l’équipe. Je dois avoir trois entrainements dans les jambes. Ce n’est pas facile. J’essaie de hausser mon niveau à chaque match, surtout sur le plan défensif. En attaque, on essaie de voir ce qui se passe, tout en gardant mon agressivité. Jouer pour l’équipe aussi. J’essaie de garder le jeu que j’ai pu proposer toute l’année avec le CSKA Moscou. Au fil des matches, ça va revenir. Hier [lundi], l’adresse n’était pas forcément là. C’est juste un point à travailler un peu plus. »

Effectivement très friables à trois points, les tricolores vont devoir retrouver la mire avant le début officiel de la compétition. Mais comme le dit Nando De Colo, la compétition a déjà commencé !

« On sait l’enjeu de ces championnats d’Europe en France, » ajoute-t-il sur RMC. « Ils sont qualificatifs pour les JO et ça commence maintenant. Comme Vincent l’a dit et répété, on ne peut pas dire au premier match du championnat d’Europe à Montpellier : maintenant tout commence. Non, ça a commencé dès la Finlande. Ça va être à nous de monter notre intensité dans le jeu. De prendre tous les entrainements et tous les matches pour progresser. Tony en est conscient. Tout le monde essaie d’être prêt dès maintenant. Ce que Tony fait, c’est aussi pour que les autres prennent conscience que c’est maintenant que tout commence. »

Avec ce fameux huitième de finale qui pourrait briser les rêves de grandeur de cette « Dream Team » à la française, il faut effectivement se donner, dès maintenant, les moyens d’être au sommet de son art le plus tôt possible. Car la concurrence sera rude… comme à chaque fois à l’Euro !

« La Serbie, l’Espagne, bien sûr. La Grèce, on n’en entend pas parler, c’est une équipe qui est tout le temps présente. Cette année ils ont tous les joueurs qui arrivent en sélection. Il y a plein d’équipes. L’Euro va être très relevé. On pense aussi à l’Italie. C’est une équipe qui peut faire peur également. Le plus important, c’est vraiment de se concentrer sur notre équipe. »