Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.
On continue avec les Cavaliers, finalistes contre les Warriors. Pour une première, ce fut une réussite. Le retour de LeBron James, associé à Kyrie Irving et Kevin Love et Cleveland est revenu sur le devant de la scène. Qui sait si les Cavs n’auraient pas remporté la bague sans les blessures d’Irving et Love… ? Forcément, il n’y a pas de raison de changer un cinq majeur qui fonctionne et qui a seulement été stoppé par les blessures.
Le cinq de 2014/2015
Kyrie Irving, J.R Smith, LeBron James, Kevin Love, Timofey Mozgov
Les principales recrues
Mo Williams (Hornets), Richard Jefferson (Mavericks)
Le cinq de 2015/2016
Kyrie Irving, Iman Shumpert, LeBron James, Kevin Love, Timofey Mozgov
Les deux principales arrivées à Cleveland sont parfaites pour améliorer le banc, y apporter de l’expérience, et clairement, le cinq majeur est solide et bien installé. Seul changement : J.R Smith. Il n’a pas encore prolongé et, en l’état, on peut imaginer que Shumpert sera titulaire. C’est un meilleur défenseur que Smith, et il est plus complémentaire de LeBron James.
Malgré de superbes performances en playoffs, Tristan Thompson (qui négocie toujours sa prolongation de contrat) restera remplaçant puisque la raquette Love – Mozgov a parfaitement fonctionné en deuxième partie de saison. Avec Williams, Jefferson, l’arrière scoreur mystère (Smith, Crawford ?), Varejao et Thompson, la « second unit » des Cavaliers aura une sacrée gueule.
Le cinq majeur a déjà connu de belles choses, mais les promesses de la deuxième partie de saison ont été brisées par la blessure de Love au premier tour des playoffs, contre Boston. L’été a été studieux, sans être spectaculaire. Globalement, le groupe de David Blatt est renforcé.
Avec un peu plus de vécu collectif, un esprit de revanche après la finale perdue sans Irving, ni Love, un équilibre trouvé plus rapidement dans le courant de saison, et sans oublier bien évidemment un LeBron James toujours aussi monstrueux, Cleveland devrait pouvoir prendre les commandes de l’Est dès les premiers jours de la saison. Pour ne plus les lâcher jusqu’en juin ?
Demain : Dallas