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Des Bucks au Starbucks : Vin Baker passe du comptoir au café

Vin Baker #42

Il n’y a pas si longtemps que ça, il était All Star en NBA. Avec un contrat gargantuesque de 86 millions de dollars sur sept ans avec les Sonics signé en 1997, Vin Baker avait fait le plus dur. Il avait assuré l’avenir de sa famille sur plusieurs générations…

Une descente aux enfers, lente mais certaine

Mais non ! Le prodige d’Hartford dans le Connecticut avait ses démons intérieurs. Rongé par l’alcoolisme et mal entouré, Baker va peu à peu perdre le contrôle de sa carrière NBA. Echangé à Boston, il n’arrive plus à cacher son penchant pour la bibine… Puis ce sont les Knicks, Rockets et Clippers qui essaient vainement de relancer l’ancien quadruple All Star (de 1995 à 1998).

« Quand tu prends des décisions et que tu as l’impression que ça ne se terminera jamais, et qu’ensuite tu dépenses encore et toujours pour ton addiction, c’est la formule idéale pour tout perdre. » explique Baker au Providence Journal. « Si tu n’as pas de perspective dans ta vie personnelle et que tu ne comprends pas ce qu’un million de dollars ou quinze millions de dollars sont, tu peux les perdre très rapidement. »

Pas préparé pour gérer tout cet argent, et les pressions multiples qui s’ensuivent, Baker a investi dans plusieurs restaurants et affaires qui n’ont pas franchement réussi. Des 97 millions de dollars encaissés en carrière, il ne reste rien… ou quasi !

Champion olympique à Sydney face à l’Equipe de France en finale, Baker a même dû vendre sa médaille pour récupérer un peu d’argent. Grâce à Howard Shultz, son ancien patron des Sonics, Vin a retrouvé un travail… et le goût des choses simples.

« Quand on apprend des leçons dans la vie, peu importe où on en est financièrement, le plus important est de se rendre compte que ça peut vous arriver. J’étais alcoolique, j’ai perdu une fortune. J’avais un grand talent et je l’ai perdu. Pour les gens de l’extérieur, c’est assez choquant. Mais moi j’ai 43 ans et quatre enfants. Je dois recoller les morceaux. Je suis père de famille. Je suis un ministre dans l’église de mon père. Je dois accepter cette histoire et montrer que je peux m’en sortir. Si j’utilise ma notoriété de la bonne manière, la plupart des gens pourront se rendre compte que je suis simplement un gars qui veut reprendre le contrôle de sa vie. »

Futur conseiller au sein de la NBA ?

Assistant coach des Bucks cet été pour la summer league de Las Vegas, Baker n’a pas encore complètement coupé les ponts avec la NBA. Il se pourrait bien effectivement que l’ancien de Milwaukee trouve une place dans la Grande Ligue en tant que conseiller pour les jeunes joueurs NBA (Ty Lawson ferait un bon cobaye)… Et ce rôle serait d’autant plus utile que les salaires vont exploser dans un an, avec le nouveau contrat télé et les nouvelles négociations entre les joueurs et la ligue.

En tout état de cause, Vin Baker revit. Le plus grand serveur de la compagnie Starbucks a retrouvé le goût de la vie après quatre ans sans la moindre goutte d’alcool. Tout comme Antoine Walker qui a décidé de surmonter la honte et les moqueries, Baker veut faire de son parcours un exemple pour les générations à venir.

« Mon histoire aurait très bien pu finir en prison ou au cimetière. C’est en général comme ça que ça se termine. Mais j’ai réussi à rassembler mes forces pour revenir sur le marché du travail et trouver ce travail chez Starbucks pour m’occuper de ma famille. Je pense que c’est plus héroïque que de faire 2m10 avec un shoot en reculant. J’ai de l’énergie quand je me réveille le matin et je ne suis plus dépendant de l’alcool. Je n’ai plus honte d’avoir une famille à nourrir. »

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