Seth Curry profite des summer leagues pour se faire un prénom

À 24 ans, et après quatre tentatives infructueuses au plus haut niveau, Seth Curry repasse par la case Summer League pour gagner sa place en NBA. Sous le maillot des Pelicans, il s’impose comme le meilleur marqueur de la compétition, au sein d’une équipe invaincue. Difficile de faire mieux.

« J’essaie de jouer du mieux possible pour prouver que je peux être utile en NBA. J’espère qu’on m’en donnera l’opportunité. À chaque fois que je pose un pied sur un parquet, j’essaie d’avoir un impact. »

Objectif réussi même si les Pelicans ne lui ont rien promis. Mais qu’il est difficile de sortir de l’ombre avec un papa qui s’appelle Dell et un grand frère, Stephen, MVP et champion NBA…

« Ce n’est pas du tout compliqué pour moi, » estime au contraire Seth, interrogé par le Times-Picayune. « J’ai dû grandir avec mon père en NBA et je passe par un niveau différent. Toutes ces histoires de jouer dans leur ombre, c’est pour les autres. Moi, je me contente d’être moi-même, de jouer comme je le sais faire et de maîtriser ce que je peux. »

Deuxième marqueur de la D-League, l’ancien arrière de Duke a sa place en NBA. Il ne lui reste plus qu’à trouver la bonne situation. Ce sera peut-être à New Orleans derrière Jrue Holiday, Norris Cole et Eric Gordon.

« Je n’ai jamais vraiment eu l’opportunité de montrer que je pouvais être productif à ce niveau. J’ai bien joué en summer league, en D-League, mais arrivé en NBA, je n’ai pas eu la chance d’être beaucoup sur le terrain. »

Deuxième arrière dans un corps de meneur, son profil rappelle celui d’un Eddie House ou d’un Hersey Hawkins. Un type de joueur, type combo guard, qui souffre aujourd’hui face à des gabarits plus athlétiques et plus grands. Mais Darren Erman, qui l’a connu aux Warriors, et qui le coache aux Pelicans, croit en lui.

« Il est un peu plus costaud, plus confiant et il dribble mieux, » souligne son coach en summer league. « C’est un joueur NBA. La première chose, c’est de saisir une opportunité pour montrer ce qu’on a, et ensuite il y a des opportunités d’aller en NBA. C’est vraiment une question de montrer son talent. »