En février, Donald Sterling, le propriétaire des Clippers, a débauché Mike Dunleavy de son job de coach mais aussi de general manager, chose qu’il a parfaitement le droit de faire. Néanmoins, Sterling doit toujours 5,4 millions de dollars à son ancien coach.
Le problème, c’est que le propriétaire des Clippers est, entre autre, extraordinairement radin et refuse de sortir le chéquier. Une attitude qui devrait obliger Dunleavy à le poursuivre devant les tribunaux pour obtenir son dû.
Car l’important n’est pas de savoir si Dunleavy a mérité ce salaire, ce dont on peut bien sûr douter à la vue de son bilan. A la vue du contrat, Sterling lui doit simplement cet argent.
Ce n’est pas la première fois que le propriétaire doit être trainé devant la justice pour payer ses factures, ses anciens coaches Bill Fitch et Bob Weiss ayant été obligés de faire de même. Sterling avait même poursuivi Fitch après l’avoir viré, assurant que son ancien entraineur était trop content de prendre son argent et ne recherchait pas assez activement un nouveau travail. Dans sa déposition, il affirmait qu’il n’avait rien à voir avec le limogeage de Fitch, qu’il n’avait aucun rôle dans la draft ou la signature des joueurs et qu’il ne savait pas ce qu’était un contrat garanti…