Avec le premier Game 7 du 21e siècle, les Finals de 2005 ne resteront pas dans les annales pour leurs quatre premiers matches, déséquilibrés et remportés par l’équipe qui évoluait devant son public.
Cette série entre les Spurs et les Pistons va toutefois prendre une autre dimension dans le Game 5, au Palace d’Auburn Hills. Puis dans le Game 6 arraché par les champions en titre sur le parquet des Spurs. Le Game 7 du 23 juin 2005 sera à l’image de la série : physique, tactique, défensive.
Portée par Tim Duncan, MVP des Finals pour la troisième fois et auteur de 25 points, 11 rebonds, 3 passes plus 2 contres, la franchise texane s’impose (81-74).
« Il a mis son équipe sur ses épaules et l’a porté au titre. C’est ce que font les grands joueurs », reconnaît Ben Wallace en parlant de Duncan.
Avec 20.6 points, 14.1 rebonds et 2.1 contres de moyenne, « Dream Tim » a lutté face aux Wallace : Ben et Rasheed. Seul, il n’aurait pas terrassé la formation de Larry Brown. Manu Ginobili s’est révélé lors de cette Finals avec 18.7 points, 5.9 rebonds et 4 passes par match.
Ses 23 points dans le match décisif sont le symbole de son efficacité dans le money-time (26.5 points de moyenne dans les deux premiers matches).
« Il a été celui qui a vraiment rendu cela possible », explique Tim Duncan.