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Entre échecs et consécrations, les cinq finales de LeBron James

Les cinq finales de LeBron JamesPremier joueur de l’histoire à disputer cinq finales de suite avec deux franchises différentes, LeBron James s’apprête à retrouver les Finals face à Golden State dès jeudi. Une bonne habitude que le King a pris depuis quelque temps puisque c’est donc la cinquième année de suite qu’on le retrouve à ce stade de la compétition, mais la sixième au total.

C’est l’occasion de faire un bond en arrière et de revenir sur les cinq premiers passages de LeBron James aux portes du titre NBA.

2007, l’apprentissage

« Continue comme ça et la ligue sera à toi dans très peu de temps… »

Tim Duncan ne s’y est pas trompé en consolant LeBron James après les Finals 2007. Le King est la nouvelle pépite de la ligue. Drafté en 2003 par les Cavaliers, il arrive à propulser la franchise de l’Ohio en finale quatre années plus tard (il en faudra sept à Michael Jordan pour atteindre ce stade).

LeBron retrouve les Spurs… Et il n’y aura jamais vraiment eu de finales tant les coéquipiers d’un Tony Parker au sommet de son art vont terrasser une équipe de Cleveland, à l’image de sa star, jeune et inexpérimenté. Le score final (4-0) est sans appel mais James, 22 ans, a pris rendez-vous, et comme le prédit Tim Duncan, le retour du Chosen One en finale est inévitable.

2011, la désillusion

« Pas un, pas deux, pas trois, pas quatre, pas cinq, pas six, pas sept… »

Bloqué dans sa quête des sommets avec les Cavs, LeBron décide de rejoindre Miami. A South Beach, il forme maintenant un trio de choc avec Dwyane Wade et Chris Bosh. Un « Big Three » taillé pour remporter le championnat dès sa première année. Accueilli comme une rockstar, on lui demande alors combien de titre il compte gagner. A ce moment-là, le King ne semble pas douter de ses succès futurs.

Et comme lui, le microcosme de la NBA se dit que c’est la bonne année pour James, surtout quand il voit que ce sera les Mavericks qui devront lutter face à l’ogre floridien. Submergé par la pression d’un titre qui lui tend les bras, LeBron va cependant passer à côté de son rendez-vous. Si à l’aise face aux Bulls ou aux Celtics les tours précédents, il va se crisper au contact de Dirk Nowitzki et de ses coéquipiers. Dans son sillage, le Heat va s’effondrer pour s’incliner 4-2 dans une finale où LeBron n’aura été que l’ombre de lui-même. Un coup de tonnerre.

2012, la consécration

« L’année dernière, je voulais prouver des choses à tout le monde, et je jouais avec beaucoup de haine. Mais ce n’est pas ma manière de jouer, j’aime jouer avec de l’amour, avec de la passion, et c’est ce que j’ai fait cette année. »

Après la défaite de 2011, les critiques ont fusé sur un LeBron James qui n’arrive pas à gagner un titre en NBA. Trop égoïste ? Pas assez présent dans les moments chauds ? Tout y passe. Mais l’année 2012 est l’occasion pour lui de retrouver les Finals, et d’enfin faire taire les sceptiques ? Ses débuts de playoffs et sa performance face aux Celtics en finale de conférence donnent le ton.

En finale, il retrouve son grand ami, et peut-être son plus grand rival, Kevin Durant. La star d’OKC a mené le Thunder a un improbable comeback face aux Spurs pour atteindre la dernière marche et on se dit que le duel entre les deux prodiges va être fantastique. Cette fois, le King, fraîchement élu MVP de la saison, va tenir son rang, et de quelle manière. Si la perte du premier match aurait pu faire retomber le Heat dans ses travers, la performance de James dans le match 2 (32 points) va remettre sur les rails la franchise floridienne. Le King et ses coéquipiers vont  ensuite gagner les trois matches qui suivent pour remporter leur premier titre. Enfin.

2013, la confirmation

« Je suis 20 fois, 40 fois, 50 fois supérieur à celui que j’étais lors des Finals 2007 »

Le King a enfin sa bague, et la grande question de 2013 est de savoir si la performance de l’an passé va s’inscrire dans la durée, si le Heat peut réussir le « back-to-back ». Tout semble aller dans ce sens, le King est élu MVP pour la 2e année consécutive et Miami finit la saison avec 80% de victoire.

Si Indiana pousse le Big Three dans ses derniers retranchements, LeBron avait un rendez-vous à ne pas rater : retrouver les Spurs, ses impitoyables bourreaux de 2007, en finale. L’opposition de style entre le collectif texan et la force de frappe individuelle du Heat annonce l’une des joutes les plus incroyables de l’histoire… Et elle le fût. A quoi se joue une finale ? A un shoot, un seul. Game 6, rebond offensif de Chris Bosh, Ray Allen dans le corner… La suite est connue. Qu’en aurait-il été de LeBron James, exceptionnel dans cette série (malgré la sangsue Kawhi Leonard) si ce tir n’était pas rentré ? On ne refait pas l’histoire : le Heat est champion pour la deuxième année d’affilée et le King (sans bandeau) glane un deuxième titre de MVP des Finals. Le début d’une dynastie ?

2014, la débacle

« Il faisait extrêmement chaud. Les joueurs, les fans, tout le monde le sentait. C’est des circonstances inhabituelles. J’ai été pris de crampes sur toute la jambe gauche, impossible de la bouger. »

Le Heat est au sommet et le monde pense voir naître une nouvelle ère où James et les siens ne vont laisser que des miettes à leurs adversaires. Qui peut rivaliser ? Il reste les Spurs, mais la campagne de l’été 2013 était peut-être celle de trop pour une équipe vieillissante.

Mais les hommes de Gregg Popovich jettent leurs dernières forces dans la bataille en ces playoffs 2014 et réussissent à atteindre, une nouvelle fois, les Finals. Le Heat partait avec une légère tunique de favoris. Un avantage psychologique avec la victoire de l’année précédente, et physique face à une équipe qui traîne le poids des années. Mais à l’image du Game 1, c’est LeBron James qui va flancher. La climatisation de l’AT&T Center de San Antonio est en panne, la chaleur est insoutenable dans la salle, et c’est le King qui en subit les conséquences. James doit laisser ses coéquipiers alors qu’il reste 4 minutes à jouer et que Miami perd de deux points. San Antonio empoche le premier match. Rageur, le Chosen One va remettre les pendules à l’heure dans le Game 2… Mais cette année, il n’y avait rien à faire contre les Spurs, supérieurs et revanchards. James a tout tenté, mais il essuie sa troisième défaite en finale après cinq participations. C’est l’heure du retour à la maison pour le gamin d’Akron.

2015, la belle histoire ?

« Ralentir Steph Curry ? De la même façon qu’avec moi, c’est impossible. »

Le roi est de retour à Cleveland. Si le début de saison a été délicat, la machine Cavaliers est maintenant lancée. LeBron James et ses coéquipiers ont réalisé un parcours sans faute pour arriver jusqu’en finale. Face à eux, Golden State et son MVP, l’artiste Stephen Curry.

Avec l’absence de Kevin Love et un Kyrie Irving diminué, LeBron James a une occasion en or d’écrire l’une des plus belles pages de l’histoire du sport : gagner un titre dans sa ville de toujours, avec sa franchise de coeur. Cela fait plus de 50 ans que Cleveland attend ça…

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