Joffrey Lauvergne, le stakhanoviste des parquets

Ayant terminé sa saison avec les Nuggets le 15 avril dernier, Joffrey Lauvergne est déjà en vacances depuis plus d’un mois déjà. Enfin, en vacances, il faut le dire vite ! 

L’intérieur international de Denver a en fait pris 13 jours de repos, et c’est déjà beaucoup pour lui.

« C’est la première fois que je ne fais rien pendant aussi longtemps. »

Ancien du Partizan où le travail est élevé au rang de religion, Lauvergne est revenu chez lui, dans le Puy de Dôme, là où il a posé ses premiers dribbles. Mais pas question de se laisser aller pour autant.

A dose d’une heure et demie le matin, plus une heure et demie le soir, et une heure de musculation pour arrondir le tout, Lauvergne prépare déjà le prochain EuroBasket et sa deuxième saison NBA, sa première en intégralité. Armé d’un seul objectif avec les Bleus…

Le titre européen à la maison, what else ?

« Le titre ! Les deux derniers étés, on a eu des résultats, on a fait des médailles donc… La différence par rapport à la dernière fois, c’est que tout le monde nous attend à ce niveau. On est chez nous et favori. »

Avant de retrouver sa famille tricolore à l’été, Joffrey Lauvergne savoure ces moments loin des spotlights de sa nouvelle vie NBA. Du Colorado aux monts d’Auvergne, il a retrouvé sa famille mais il n’y a pas que le papa, ancien pro et préparateur physique informel, qui met la main à la pâte…

« Il arrive que ma sœur ou ma mère m’envoient aussi les ballons. Le reste je peux me débrouiller tout seul. » décrit Joffrey pour Sports Auvergne. « Mais le basket c’est quand même un sport d’adresse, il faut de la répétition, tu as besoin de quelqu’un pour te renvoyer les ballons, sinon tu mets quatre heures à faire tous tes shoots. Et puis, ça reste un bon moment de partage avec la famille. C’est quand même plus sympa qu’à Denver, où c’est une machine qui me renvoie la balle. »