On aurait presque du mal à le croire vu les playoffs qu’il nous livre actuellement et pourtant, Paul Pierce a bien 37 ans et 17 saisons NBA dans les pattes. Sous contrat jusqu’en 2016, il a néanmoins connu suffisamment de situations pour savoir que cela pourrait être ses derniers playoffs, voire ses derniers matches.
« Je m’amuse. Il faut profiter de ces dernières années, car on ne sait jamais quand ça s’arrêtera. Cette année, l’an prochain ou peu importe, » confie-t-il au Boston Herald. « J’en suis à un point où je veux juste profiter, car je ne sais pas combien de temps il me reste. »
Avec ses 16.4 points de moyenne en playoffs et son tir victorieux lors du Game 3 face à Atlanta, on serait tenté de croire que Pierce n’est pas prêt de ranger ses baskets au placard. Pourtant, même lui ne s’attendait pas à une carrière aussi longue.
« Pas du tout. Pas à 37 ans. Je ne pensais pas être encore en train de jouer. Plus jeune, quand j’avais 25 ou 26 ans, je me disais que j’allais jouer jusqu’à 33 ou 34 ans maximum. Mais je suis toujours là, à 37 ans, et je prends du plaisir. J’arrive toujours en avance aux entrainements et je le fais toujours aussi volontiers. »
La retraite en 2016 puis un rôle de dirigeant ?
Aujourd’hui, Paul Pierce se sent bien et il semble même prêt à pousser l’aventure au-delà de son contrat. Pourtant, on se souvient qu’il avait laissé entendre en milieu de saison que celui-ci serait son dernier.
« Je le pensais vraiment quand je l’ai dit. On était peut-être au beau milieu d’une série de 4 matches en 5 jours, » plaisante-t-il. « On verra. On verra comment ça se passe. »
S’il ne voyait pas jouer encore à cet âge-là, une chose est sûre en revanche, Pierce ne se voit pas quitter le monde du basket une fois sa retraite actée.
Dans quel rôle ? Il l’ignore encore, mais il semble intéressé par un poste de dirigeant.
« Honnêtement, j’aime le jeu. Je veux avoir mon emprise sur un aspect du jeu, que ce soit dans un rôle de manager ou de propriétaire. Je n’ai pas encore pensé au coaching pour le moment. Je ne suis pas encore sûr, mais je veux clairement être impliqué d’une façon ou d’une autre dans le jeu. »
Dans un rôle à la Danny Ainge, qu’il a beaucoup étudié lors de ses années Celtics ?
« Danny fait un travail très difficile. Tellement de choses entrent en jeu quand vous êtes GM. Vos relations avec les joueurs, l’argent, le salary cap… Vous devez prendre des décisions difficiles constamment. C’est comme jouer aux échecs […] et je pense que je suis un assez bon joueur d’échecs. »
Et encore et toujours un sacré joueur de basket.