Bradley Beal : c’est pas sorcier, c’est guerrier

Cette nuit, c’est John Wall qui a reçu les louanges après la victoire face à Atlanta. Le meneur des Wizards a été éblouissant de maîtrise et de sang-froid, notamment dans le money-time. Un money-time que son acolyte des lignes arrières, Bradley Beal, n’a pas vraiment pu jouer, vilainement blessé à la cheville.

Pourtant l’ancien de Florida a tout tenté. De retour au vestiaire dans le quatrième quart-temps après être retombé sur le pied d’Al Horford, Bradley Beal va revenir en jeu en serrant les dents. Mais repris par la douleur, il n’ira pas plus loin : il est obligé de s’asseoir en pleurant sur le banc. Le genre d’état d’esprit qui fait l’unanimité.

« Bradley est comme moi, c’est un guerrier, » expliquait John Wall après la victoire face aux Hawks. « Ce n’est pas le genre de gars qui va laisser tomber l’équipe. »

Hier, il n’a pas laissé tomber ses coéquipiers. L’ancien numéro trois de la Draft 2012 va planter 21 points dans le deuxième et troisième quart-temps : un passage décisif pour rattraper un déficit de -11 après le coup de chaud des Hawks et de DeMarre Carroll dans le premier quart-temps. Il finit la rencontre avec 28 points, son troisième match à plus de 20 points depuis le début des playoffs.

« Cette année, nous avons une approche différente, » a répondu Bradley Beal quand il est interrogé sur son niveau de jeu lors de ces playoffs. « L’année dernière on était juste contents d’être ici. Nous n’avions pas vraiment d’objectifs. Cette année, nous attendons davantage de nous-mêmes, on espère aller plus loin que le second tour. »

Dans ce Game 1, John Wall et lui ont compilé 46 points, 14 passes décisives et 14 rebonds… Le tout en étant tous les deux amoindris. Si ça devrait aller pour le meneur au prochain match, les inquiétudes sont davantages prononcées pour son coéquipier. Interrogé sur la question, Bradley Beal s’est tout de même montré rassurant.

« C’est juste une une petite entorse, » a répondu le joueur de la capitale à ESPN alors que les radios n’ont rien révélé.

De son côté, Randy Wittman, coach des Wizards, a émis quelques doutes sur l’éventuelle présence de son poulain pour le Game 2. Réponse demain pour le deuxième acte entre Washington et Atlanta.