Payé seulement 3 million de dollars cette saison, Kawhi Leonard sera l’un des free agents les plus intéressants de l’intersaison en NBA. L’ailier des Spurs, fraîchement décoré du titre de meilleur défenseur de la saison, a encore une fois été excellent vendredi soir lors de la large victoire de San Antonio face aux Los Angeles Clippers, inscrivant ainsi 32 points en seulement 29 minutes, tout en ajoutant 3 interceptions et 2 contres. L’ancien joueur de San Diego State confirme son titre de MVP des Finals, et de future star de la ligue, et beaucoup de franchises rêveraient de l’avoir dans leurs rangs.
Sauf que selon Yahoo! Sports, le 1er juillet prochain, les Spurs ne lui laisseront même pas le temps de tester le marché. Dès l’ouverture du marché, ils feront tout pour prolonger leur star montante, et ils casseront leur tirelire pour lui. Leonard sera la pièce maîtresse de la nouvelle génération des Spurs une fois que Tim Duncan et Manu Ginobili auront décidé de raccrocher pour de bon et ce serait une faute grave que de le laisser partir.
« Il a travaillé tous les aspects de son jeu depuis qu’il est arrivé chez nous » a déclaré Gregg Popovich à Yahoo! Sports. « Il n’était pas un shooteur, mais il cherchait à jouer à l’intérieur. »
Le fils spirituel de Tim Duncan : efficace sur le terrain ; discret dans la vie
Meilleur joueur de la finale l’an dernier, Leonard semble encore avoir une marge de progression très intéressante, et son rôle au sein du groupe est déterminant comme l’explique le GM R.C. Buford.
« Avoir quelqu’un capable de soutenir nos vétérans a fait de nous une bien meilleure équipe et cela permet à Pop de soulager nos anciens » ajoute Buford. « Kawhi s’est parfaitement intégré au groupe et nos joueurs se sont adaptés à son style de jeu. »
Pour l’heure, Leonard est concentré sur la défense du titre, et il n’est pas du genre à répondre aux questions sur son avenir. D’ailleurs, toujours selon Yahoo! Sports, ce n’est pas son genre de flamber et de vouloir rejoindre un « gros marché » comme Los Angeles ou New York. Comme Duncan, Leonard se plaît dans son « petit marché » qui correspond à sa personnalité. Au grand dam des franchises intéressées par ses services, mais aussi de celles qui l’ont snobé le soir de la draft 2011.