Pas impressionné le moins du monde après s’être clashé avec son coach, Rick Carlisle, Rajon Rondo est un curieux personnage dans le circuit NBA. Meneur de talent, l’ancien champion NBA avec les Celtics semble être un joueur difficile à manier pour ses proches… ou en tout cas, pour ses employeurs.
Dans le récent portrait signé Baxter Holmes (que l’on vous recommande chaudement), Rajon Rondo est décrit comme un calculateur chevronné. À la limite de l’obsession, le meneur est un perfectionniste et le basket semble être pour lui un immense jeu d’échecs grandeur nature.
Mais son ego…
« Il n’aime pas du tout qu’on lui dise ce qu’il a à faire, » précise Ainge. « Il veut qu’on le coache, mais quand vous le coachez, il vaut mieux que vous sachiez de quoi vous parlez… Car il va vous bousculer. La question pour moi a toujours été de savoir s’il était suffisamment bon pour se comporter comme il se comporte. »
Pour lui tenir tête, il faut l’avoir bien pleine
Après sa prise de bec avec Rick Carlisle, la question semble toujours autant d’actualité. Mais comme le rappelle Bryan Doo, le préparateur physique des C’s, gagner le respect de Rajon Rondo est un travail à plein temps.
« Si tu ne peux pas le suivre là-haut », mime Doo en se pointant un doigt sur la tempe. « Il ne t’écoutera même pas. »
Comme lui champion NBA avec les Celtics, à une autre époque, Rick Carlisle semble en passe de résoudre la difficile équation posée par son nouveau meneur transfuge de Boston. Si les deux hommes parviennent à trouver un modus vivendi, ce sont les Mavs qui vont tout de suite prendre une autre dimension.