Toujours sur le devant de la scène pour défendre les intérêts des joueurs, Michele Roberts a cette fois dirigé ses revendications sur le manque d’éducation des athlètes en matière de gestion patrimoniale. Selon elle, à leur arrivée en NBA, les joueurs ne sont tout simplement pas préparés à l’idée que leur carrière puisse mal tourner. Malgré des salaires en grande majorité confortables, nombre de sportifs finissent ainsi dans le besoin à la fin de leur carrière.
« Bien souvent, on devient ancien joueur à 27 ou 28 ans… »
« Chaque gamin de 22 ans, peu importe qu’il soit en NBA ou ailleurs, croit qu’il va vivre pour toujours, sans aucune solution, ni le temps de penser à l’après. (…) Le plus gros défi consiste à souligner ce qu’ils veulent inconsciemment ignorer. Ils ne seront pas des joueurs NBA à 50 ans. Probablement même pas à 40. S’ils sont chanceux, peut-être qu’ils pourront encore l’être à 35 ans. Ils seront probablement d’anciens joueurs NBA à 27 ou 28 ans, c’est la vérité. Il faut comprendre qu’il n’y a qu’un certain laps de temps pour gagner le plus d’argent possible. Je pense que les joueurs le comprennent, mais ils continuent d’agir avec le même niveau d’immaturité que n’importe quel gamin de 23 ans, » a t-elle confié au Boston Globe.
Une fois de plus, Michele Roberts met l’accent sur le besoin toujours important d’éducation auprès des joueurs. La NBA dispense pourtant toujours des cours de gestion et des conseils à l’adresse de ses membres, mais ce n’est pas suffisant à ses yeux.
« Ce qui m’effraie le plus, c’est celui qui comprend que l’argent est limité mais pense pouvoir dépenser beaucoup d’argent lors de ses premières années. S’il se blesse, c’est fini. Je dis aux gars de gérer chaque année comme si c’était la dernière, comme si quelque chose de catastrophique pouvait arriver. Si rien n’est arrivé après six ou sept ans de carrière, vous aurez tout l’argent du monde. »