Udonis Haslem, le fidèle soldat du Heat

Auteur de 3,8 points à 42,6% et 3,8 rebonds par match, soit peu ou prou les chiffres de l’an passé, Udonis Haslem n’est plus depuis longtemps l’option principale d’Erik Spoelstra au poste 4.

Le vétéran toujours prêt

Mais le guerrier n’a rien perdu de sa flamme et lorsque son club a besoin de lui, il répond toujours présent. Cette nuit, contre les Celtics, il fut ainsi l’un des artisans principaux du succès floridien. Avec 12 points et 12 rebonds, il a réalisé le meilleur match de sa saison au meilleur moment pour le Heat.

« Quand ces gars ont besoin de moi, c’est bon d’être là pour eux. Il n’y avait aucun doute dans mon esprit sur le fait que j’allais influer sur le jeu, quel que ce soit ce que je devais faire. » a confirmé l’intérieur au Sun Sentinel.

Cette performance, Udonis Haslem l’a payée au prix de sa santé. Chevilles glacées après la rencontre, l’ailier-fort du Heat a donné de sa personne pour la victoire.

« Oui, j’ai deux entorses. Mais j’étais tellement déçu après la défaite contre Milwaukee et tellement déçu de moi que, ce soir, je ne voulais pas me cacher derrière les blessures. »

Erik Spoelstra : « Quand nous avons besoin de lui, il nous guide »

De son côté, Erik Spoelstra ne cache pas que l’impact de son joueur sur le match fut salvateur pour le Heat. Même s’il ne le responsabilise qu’avec parcimonie depuis deux saisons, le stratège sait qu’il peut compter sur son soldat.

« Udonis n’aimerait pas que je le dise mais il était probable qu’il soit forfait. Mais je l’avais vu des dizaines de fois pendant 12 ans : quand nous avons besoin de ses minutes, même s’il est mort, il nous guidera en tant que capitaine, avec tous ses efforts, sa dureté, son rebond, son corps en opposition. Il a fait toutes ses choses dès le départ. Cela a donné confiance à nos gars et la dureté dont nous avions besoin. »

Miami peut en effet remercier son vétéran car sa performance a contribué à remporter un succès des plus importants face à un concurrent direct à l’Est. 7e, à deux victoires devant leur victime de cette nuit, Miami se donne l’air. Quant au meilleur rebondeur de l’histoire de la franchise, il prouve, année après année, qu’il mériterait à sa retraite que son maillot soit retiré.