Quand Ray Allen recadre Rajon Rondo

Assis l’un à côté de l’autre dans le vestiaire du TD Garden et partenaires dans le back-court des Celtics, Rajon Rondo et Ray Allen ne sont pas forcément pointés du doigt lorsqu’on évoque les mauvais résultats de Boston.

Mais Allen pense que Rondo n’est pas encore un « super » meneur de jeu, et il estime qu’il doit encore franchir un palier pour le devenir.

Ses explications dans le Boston Globe du jour.

« Je lui ai rappelé qu’il était le meneur de jeu. Pour moi, le meneur de jeu, c’est le quaterback de l’équipe. Lorsque Doc Rivers demande un système en attaque, Rajon doit être sûr que tout le monde est en place, et que la balle va bien d’un côté à l’autre. Je peux toucher la balle. Paul (Pierce) peut le faire aussi. On est tous capable de lancer les actions » explique Allen.

L’origine du débat ? Le fait que Ray Allen touche de moins en moins souvent la balle en attaque.

« Je ne m’étais pas aperçu que Ray avait pris aussi peu de tirs » reconnaît Rondo.

Impliquer ses coéquipiers et faire jouer les autres. C’est cette étape que doit franchir Rondo pour devenir un « super » meneur de jeu.

« Il est sur le bon chemin et il en est capable. Mais il doit être concentré à 100% sur l’équipe. Il doit faire attention à ce que tout le monde soit impliqué en attaque et à ce que tout le monde prenne des tirs. Il est à l’origine de toutes nos attaques » conclut Allen.

Une façon de dire que Rondo a trop tendance à jouer tête baissée, sans attendre forcément que les systèmes aillent au bout.

En début de saison, Doc Rivers reprochait à son meneur de jeu de prendre trop de risques en défense, en cherchant trop l’interception.

Des remarques plus que des critiques qui n’ont qu’un objectif : le faire progresser.