Vainqueur 72-64, Kentucky a souffert le martyr pour venir à bout d’une opiniâtre équipe de Georgia, qui a vendu chèrement sa peau mardi soir face à la meilleure équipe du championnat universitaire. Dès le début de match, le ton est donné. Les Bulldogs vont tout donner devant leur public, à l’image de Nemanja Djurisic et de Marcus Thornton, le parfait homonyme de l’arrière-ailier des Suns. En face, l’armada de Kentucky tient le choc mais les deux équipes restent au coude à coude pendant toute la première mi-temps, conclue sur le score de parité de 32-32.
Au retour des vestiaires, les Wildcats prennent une légère avance (43-39) grâce à Aaron Harrison mais c’est alors que Georgia passe la vitesse supérieure et inflige un terrible 11-0 aux hommes de John Calipari pour prendre le contrôle du match. Le retard de Kentucky culmine à neuf points (56-47) à un peu moins de dix minutes de la fin de rencontre, soit le plus gros déficit concédé par les Wildcats en deuxième période de toute la saison.
Malgré un public en folie et un adversaire déchainé, les Wildcats ne perdent pas pied et s’appuient sur leur collectif pour revenir progressivement au score. Les frères Harrison, mais aussi Karl-Anthony Towns, très précieux dans la peinture, ramènent leur équipe à six longueurs (62-56) à cinq minutes de la fin de rencontre. C’est alors que les Bulldogs vont déjouer.
Probablement tétanisés par l’enjeu, ils bafouillent leur basket en attaque et subissent un terrible 14-0 qui scelle le sort de la rencontre. Si près, si loin doivent se dire les joueurs de Georgia… Quant à Kentucky, il s’agit d’une grosse piqûre de rappel avant le dernier match de la saison régulière face à Florida.
Avec 19 points et 7 rebonds, Karl-Anthony Towns signe l’un de ses meilleurs matchs en NCAA. Aaron Harrison ajoute 16 points et son frère Andrew, 12 points pour les Wildcats, qui pointent désormais à 30-0 cette saison.