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Norris Cole décolle chez les Pélicans

norris cole

Depuis sa saison rookie, Norris Cole n’avait connu que le Big Three de Miami. Tombé dans la marmite du succès, avec un Repeat pour commencer sa carrière NBA, Cole est revenu sur terre cette saison. 

LeBron parti à Cleveland, le Heat est rentré dans le rang. Et Cole a même dû faire ses valises à la date limite des transferts, envoyé dans le bayou chez les Pélicans. Jrue Holiday à l’infirmerie, le double champion y a néanmoins une belle carte à jouer après trois saisons en tant que doublure de Mario Chalmers en Floride.

Et pour le moment, il ne déçoit pas. Son dernier match à 19 points (à 8/12 aux tirs) face à Dallas en a été une nouvelle preuve. Encore fraîchement arrivé, après seulement 6 matchs sous ses nouvelles couleurs, Norris tourne à un très intéressant 12 points, 4 passes, 2 rebonds à 47% de réussite. Comparé à ses 6 points (à 41% de réussite), 3 passes et 2 rebonds de moyenne en carrière, c’est un bond substantiel.

« Norris est une des bonnes surprises pour nous parce qu’il amène ces éléments intangibles à l’équipe. Il a déjà joué dans des gros matchs. Plus rien ne l’impressionne. On est content de le compter parmi nous. »

Déjà adopté par les Pélicans

Et pour cause, Monty Williams est bienheureux d’avoir Cole pour pallier les absences cumulées d’Holiday, Anthony Davis, Ryan Anderson. Mieux, l’ancien du Heat a été un des artisans principaux (tout comme Alexis Ajinça) de la série de cinq victoires consécutives des Pélicans.

« J’ai toujours été capable de jouer en attaque. » avance Norris dans l’Advocate. « Après, tout dépend des dynamiques de l’équipe. On m’a demandé par le passé de jouer d’une certaine manière et je suis un joueur d’équipe. Mais j’ai toujours travaillé mon jeu offensif. Je peux mettre le ballon dans le cercle. Et j’ai l’expérience des gros matchs dans le dernier quart. Quand c’est le money time. J’ai appris les systèmes assez rapidement et le coach me fait confiance. Je suis content de pouvoir jouer ces moments-là. C’est là qu’on doit mettre les gros shoots. »

Peut-être trop dans l’émotion, Cole est passé complètement à côté face à ses anciens coéquipiers du Heat, avec un affreux 0/10 aux tirs (!). Mais ses coéquipiers l’ont déjà adopté. Son caractère, son pedigree… et son jeu sur le terrain ont fait le reste.

« C’est un bon gars. Je suis content qu’il soit avec nous. » se réjouit Tyreke Evans. « Il a déjà été champion, il sait ce qu’il faut faire pour gagner. Dans le dernier quart-temps, il sait gérer ces situations. »

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