Coupé par les Bucks après avoir fait une croix sur 20 millions de dollars, Larry Sanders explique pourquoi il a décidé de s’éloigner de la ligue dans une vidéo pour The Players’ Tribune.
« Je suis Larry Sanders. Je suis un être humain, un père, un artiste, un écrivain, un peintre, un musicien. Et, parfois, je joue au basket », commence-t-il.
Même si la vidéo sent l’opération de communication bien ficelée, l’ex-pivot des Bucks revient sur ses problèmes et ses passages à l’hôpital, pour soigner sa dépression.
« Je suis entré au Rogers Memorial Hospital dans un programme pour l’anxiété et la dépression, les problèmes d’humeur », confesse-t-il. « Ça m’a beaucoup appris sur moi-même. Ça m’a beaucoup appris sur ce qui est vraiment important et ce sur quoi je dois dépenser mon temps et mon énergie ».
Suspendu plusieurs fois pour consommation de cannabis, il expliquait croire aux effets thérapeutiques de la drogue.
« Le cannabis est arrivé plus tard dans ma vie. Je l’utilisais à des fins médicales pour traiter des symptômes liés au stress et à la pression du travail. En arrivant dans la ligue, on nous donne ce tas d’argent, venu de nulle part, et les gens changent autour de vous. C’est comme ça. On devient un distributeur automatique pour certaines personnes. Il faut faire les bons choix, fixer des règles claires. Et puis on perd sa liberté de parole. On ne peut pas vraiment dire ce qu’on ressent ».
S’il ne rejouera pas cette saison et qu’il a besoin de faire un break avec le basket, Larry Sanders regrette surtout de ne pas avoir pu faire ses adieux aux supporters.
« J’aurais aimé dire au revoir aux Bucks au Bradley Center. J’aurais aimé leur dire qu’il ne s’agissait pas d’eux ou de leur accueil parce qu’ils ont été formidables. J’ai pris ces décisions pour ma famille ».