Quatre joueurs des Hawks seront présents au All Star Game demain soir. Parmi eux, le maillon fort de la franchise, Paul Millsap.
C’est la St Valentin aujourd’hui. Peux-tu nous parler de tes premiers pas dans le basket ? Comment es-tu tombé amoureux de ce sport ?
(Rires) Je jouais au foot quand j’étais petit. Et je me suis retrouvé dans une salle où on ne faisait que du basket un jour. J’ai été obligé de jouer. J’ai apprécié, j’ai continué et voilà. Je voulais jouer au foot mais je m’amusais bien en jouant au basket. J’ai vite appris, j’ai progressé et je suis là. J’ai beaucoup travaillé pour réussir et je savais que j’irais loin si je travaillais.
Hier, Rudy Gobert participait au Rising Stars. Tu le connais un peu. Qu’as-tu pensé de sa performance et que penses-tu de sa saison plus généralement ?
Rudy est l’un de mes joueurs préférés. Comme je disais toute à l’heure, il n’a peur de rien. Il monte au contre quoi qu’il arrive. Sur un shoot, sur un dunk. Il va vouloir prendre tous les rebonds. Je le suis pas mal parce que mon petit frère est dans la même équipe. Je regarde beaucoup leurs matches. Et ce que j’ai vu dernièrement… Il a progressé et il a beaucoup de potentiel mais il est encore jeune. Sa ténacité, le fait qu’il n’ait peur de rien. C’est difficile de jouer contre lui.
Les Hawks sont représentés en force au All Star Game.
C’est super cool. Quand je regarde à gauche j’ai mes coéquipiers. A droite, mon coach. On passe trop de temps ensemble (rires). Non je suis content que l’on soit aussi nombreux à représenter Atlanta.
Tu as donné quelques à Kyle Korver et Jeff Teague pour qui c’est la première fois ?
Ils sont un peu dépassés par tout ce qu’il se passe. Je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ce que ce soit comme ça. On est à New-York et c’est particulier. Mais je suis content de les voir s’amuser. Je me souviens de ma première fois.
Qui as-tu le plus hâte de retrouver sur le terrain ?
En fait, j’ai déjà joué avec tout le monde quasiment. LeBron, Chris Bosh, c’est cool de retrouver tout le monde. Juste d’être là et jouer le All Star Game, c’est quelque chose que j’aime.
Le fait de jouer avec des adversaires, c’est particulier ?
C’est un cadeau empoisonné. Tu ne veux pas t’habituer à jouer avec eux car le lendemain ce sont de nouveaux des adversaires. Non mais c’est un événement particulier, un one shot sur lequel on prend du plaisir.
Qu’est-ce qui va être différent de l’année passée ?
Le fait que l’on ait amené toute l’équipe (rires). Non sérieusement, c’est cool. Je suis plus à l’aise, tout le monde est là. C’est cool, vraiment.
Vous faites une très grosse saison avec les Hawks. Quelle est la clé de votre succès ?
Nous jouons en équipe. Nous n’avons pas de joueurs égoïstes. Nous sommes toujours concentrés. Nous nous sommes fixés un but et nous voulons l’atteindre tous ensemble.
Vous allez être très attendu en deuxième partie de saison. Qu’est ce qui va vous permettre de rester sur votre lancée ?
Nous concentrer sur notre objectif. Rester simple. Continuer de jouer en équipe comme on l’a toujours fait. Plus tu gagnes de matches, plus tu as de pression au final. On se retrouve dans des situations que l’on ne connaissait pas. On est encore en apprentissage.
Vous vous attendiez à devenir la meilleure équipe de la ligue ?
On était un peu surpris mais on a travaillé dur pour être là. Après ce n’est pas un acquis. On travaille dur tous les jours pour garder le niveau. L’important est de garder la même mentalité, la même approche sur chaque match.
Ta polyvalence est un grand atout pour les Hawks.
J’ai toujours été capable de faire un peu tout. Quand mes shoots ne rentrent pas, je vais m’occuper du rebond, apporter en défense. La polyvalence te permet de te rendre utile sur le terrain quoi qu’il arrive. C’est une force.
Finalement, quand on vous regarde jouer, on a l’impression qu’il n’y a rien de plus simple que le basket-ball.
Non c’est très simple. C’est tellement simple que certains ne le comprennent pas. Ils ne s’attendent pas à ce que ce soit aussi simple. On s’entraîne en travaillant nos bases. On les perfectionne de façon à ce que tout soit simple quand on se retrouve en match.
As-tu un mentor ?
Ma mère. C’est quelqu’un qui aime quand les choses sont faites correctement. Elle m’a appris à faire les choses correctement et je l’ai toujours écouté.
Propos recueillis à New York