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Débat du jour : comment guérir la NBA ?

400 millions de dollars. Ce sont les pertes annoncées par la NBA cette saison et l’illustration que le système actuel n’est plus viable. David Stern évoque le contexte économique, mais peut-on sérieusement adhérer à ce discours ? A l’intersaison de 2011, une nouvelle convention collective devra être signée et déjà, l’ombre d’un nouveau lockout (après celui de 99) plane sur la ligue. Un salary cap fixe (sans franchissements possibles) est évoqué, mais résoudra-t-il toutes les dérives actuelles ? Bill Simmons d’ESPN nous propose des clés pour bien comprendre ce qui est en jeu.

Les propriétaires ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même
Les bénéfices d’une franchise découlent principalement des revenus télé et des ventes de billets à quoi l’on retire la masse salariale et les frais de fonctionnement. S’il n’est pas rare d’entendre que tel ou tel joueur ne mérite pas son salaire, doit-on réellement blâmer le joueur d’avoir accepté un pont d’or ? Depuis une quinzaine d’années la flambée des salaires à été exponentielle, et tout joueur ayant montré un tant soit peu de qualités peut prétendre à des revenus très élevés. Si les revenus des joueurs ont augmenté si vite, c’est avant tout parce que ceux-ci ont trouvé des employeurs prêts à leur verser cet argent, souvent au-delà de toute logique sportive.

Prenons le cas des Wizards qui ont fait signer à Gilbert Arenas un contrat de 111 millions de dollars (quand aucune autre équipe ne pouvait proposer plus de 85 millions) et offert une extension de 41 millions de dollars à Antawn Jamison (qui avait déjà dépassé la trentaine) afin de garder une ossature qui ne pouvait en aucun cas jouer le titre. Même avant que les évènements ne tournent mal, personne ne parlait de bonne gestion. Et que dire de Joe Dumars qui envoit sous d’autres cieux Chauncey Billups et Arron Afflalo (13,2 millions cette saison à eux deux) pour mieux dépenser 143 millions de dollars pour Rip Hamilton, Charlie Villanueva et Ben Gordon ? A quel moment était-ce sensé faire des Pistons des prétendants au titre ?

Les exemples de joueurs surpayés sont légions. Andrei Kirilenko, Tyson Chandler, Michael Redd, Emeka Okafor, Luol Deng, Larry Hugues, Elton Brand… autant d’exemples de joueurs gagnants plus de 10 millions par saison et qui pourtant ne font pas vendre de places. Et encore, les joueurs évoqués ici jouent, quand certains autres sont payés plusieurs millions uniquement pour chauffer le banc. S’ils sont une minorité, des GM comme Sam Presti (Thunder) ou Daryl Morey (Rockets) ont pourtant prouvé que l’on pouvait mettre sur pied des équipes compétitives en misant sur des jeunes talents, des tours de draft et en veillant à ne pas se mettre la corde au cou en signant des contrats volumineux.

Maintenant qu’une majorité de franchises sont dans le rouge financièrement, les propriétaires et les officiels de la NBA (qui travaillent pour eux) veulent faire marche arrière, et les discussions s’annoncent houleuses car les joueurs voudront défendre leurs acquis. Mais que l’on ne vienne surtout pas les accuser d’être responsables de cette situation.

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