Newyorkais lors des deux dernières saisons, Kenyon Martin a depuis peu trouvé refuge aux Bucks et pour cause, il a longtemps attendu l’appel de Phil Jackson cette saison avant de trouver un accord avec le club de son ami Jason Kidd, les Bucks.
Certes, l’ailier-fort n’est plus le joueur qui martyrisait les cercles sous l’uniforme des New Jersey Nets (4,3 pts et 4,2 rbds la saison passée) mais son expérience et son éthique de travail sont louées de tous. Pourtant, les Knicks n’ont daigné répondre à ses appels du pied et à quelques heures d’affronter son ancien club à Londres, le 1er choix de la draft 2000 est passé à autre chose.
« Il faut leur poser la question. Ils ont pris leur décision. C’est comme ça. J’avance. J’ai subi mon opération et fait la plupart de ma rééducation de mon côté. Je ne suis pas rancunier, même si je pensais que ça se passerait un peu différemment. C’est comme ça. Je ne suis pas amer. » confie t-il au New York Post.
« New York ne voulait plus d’un vieux… »
À 37 ans, Kenyon Martin n’a évidemment plus son impact d’avant. Tracassé toute la saison dernière par une cheville, le vétéran n’a pu disputé que 32 rencontres. Aujourd’hui aux Bucks, il lui a fallu attendre janvier avant de trouver refuge. Conscient de sa situation, l’intérieur s’est fait une raison.
« Quand les gens me demandent ce qui s’est passé, je réponds que j’imagine que New York n’avait plus besoin de mes services. Ils ne voulaient plus d’un vieux dans leurs pattes. » répond t-il, laconique.
Pour autant, l’ancien Net ne prend aucun plaisir à voir son ancienne équipe sombrer dans les abysses de la conférence Est.
« Ca arrive. Je ne vais pas dire du mal de cette franchise. J’ai passé du bon temps là-bas durant mes deux années. Globalement, il n’y a pas assez de talent là-bas. »
Lui peut se réjouir d’être dans une équipe qui gagne (5e de la conférence Est) et aux côtés de son ancien coéquipier Jason Kidd, il pourrait bien retrouver la saveur des playoffs. Quant au match de ce soir, il ne serait pas étonnant de voir le joueur se rappeler au bon souvenir de son ancienne équipe. Avec Giannis Antetokounmpo, cela fait déjà deux joueurs des Bucks avec des griefs contre les Knicks.