Outre le shoot manqué de Kobe Bryant ou encore l’oubli de Jeremy Lin, la fin de rencontre entre les Lakers et les Grizzlies a surtout été marquée par le 50 % aux lancers-francs d’Ed Davis dans le money time.
L’intérieur avait été servi sous le panier par Bryant. Un cadeau empoissonné puisqu’il ne tourne qu’à 51.7 % cette saison sur la ligne. Il a réussi le premier, mais manqué le second.
« Je ne sentais pas du tout le premier, je le pensais court, limite airball », raconte-t-il à l’Orange County Registrer. « Le second, je pensais qu’il allait entrer. J’imagine que les Dieux du basket fonctionnent ainsi. »
Forcément, le lendemain de la défaite, il a décidé de travailler les lancers-francs pour qu’une telle mésaventure ne se représente plus. Il a shooté à 115/150, soit un honorable 76 %, preuve que malgré son loupé décisif contre Memphis, il progresse.
« Si on regarde ses chiffres aux lancers-francs depuis quelques matches, il est beaucoup mieux », remarque Byron Scott.
Avec un 18/27 (66 %) sur les quatre derniers matches, les progrès sont effectivement visibles mais n’ont pas payé au moment le plus important.
« C’est une expérience à vivre », estime le joueur. « Je dois continuer de travailler. Je suis heureux d’apprendre même si j’aurais préféré un dénouement différent. On vit et on apprend. »