Cette nuit, Anthony Davis fut de nouveau en mission. Face à des concurrents directs pour les playoffs, l’intérieur a voulu marquer son territoire et l’a fait sur le parquet d’Oklahoma City. Avec 38 points à 16/22, 12 rebonds et 3 contres, le Pelican a largement dominé son opposant direct, Serge Ibaka, tenu à 6 points et 8 rebonds.
Surtout, l’impression de facilité avec laquelle le n°1 de la draft 2102 a surnagé laisse pantois. Tout au long de la rencontre, il a profité des lacunes du Thunder sur pick & roll pour prendre les positions ouvertes dans la raquette mais il aussi sanctionné en périphérie avec constance, rendant impossible la tâche d’Ibaka. Défensivement, il a également tenu sa place, dominant la prise du rebonds, coupant les lignes de passe et incarnant la force de dissuasion nécessaire pour effrayer les attaquants adverses.
Une nouvelle fois, Anthony Davis sort une prestation digne d’un MVP, une récompense qui ne le préoccupe pas outre-mesure.
« En ce qui concerne le MVP, je ne m’en soucie même pas. C’est trop tôt pour être inclus dans la discussion. À titre personnel, c’est ce que je pense mais d’entendre mon nom dans le débat, c’est déjà une chance et un honneur. J’ai travaillé beaucoup tout au long de la saison. Je voulais la débuter et être agressif. Je pense que Team USA m’a beaucoup aidé à débuter ainsi. » confiait-il après le match.
À seulement 21 ans, Anthony Davis compile 24,7 points à près de 58%, 10,2 rebonds, 1,6 interception et 2,8 contres par match. Jusqu’où ira t-il ?