Monty Williams, le point commun entre LaMarcus Aldridge et Anthony Davis

Malgré 31 points à 14/20 aux tirs, 11 rebonds, 3 passes, 3 interceptions et 3 contres, Anthony Davis n’a pas eu le dernier mot… Face aux Blazers de LaMarcus Aldridge (22 points, 9 rebonds), le MVP en puissance des Pélicans a tout tenté mais son équipe a coulé à pic dans le dernier quart.

Tenue à un horrible 4/24 aux tirs pendant l’ultime période, la troupe de Monty Williams a manqué de gaz pour finir un match qu’elle avait jusque-là dominé de la tête et des épaules. Le collectif plus expérimenté des Blazers a prévalu dans le money time mais le coach de la Nouvelle Orléans a néanmoins trouvé des motifs de satisfaction dans cette cruelle défaite.

Ancien de la maison Blazers, Williams a ainsi tenté une comparaison tout à fait intéressante entre deux des meilleurs ailiers forts actuels (si ce n’est, les deux meilleurs !), à savoir, LaMarcus Aldridge et Anthony Davis.

« Je travaillais beaucoup avec LaMarcus quand j’étais ici, en lui posant beaucoup de questions sur ce qui marchait pour lui et ce qui marchait moins bien. » se remémore Williams dans The Oregonian. « Il m’a beaucoup aidé dans l’approche que j’ai adoptée avec AD. Anthony est largement en avance sur les jeunes de son âge au niveau de la défense. Il commence également à comprendre ce que ça veut dire de porter son équipe. Mentalement, il a beaucoup progressé. Et ça vient avec l’expérience. LaMarcus avait réussi la même chose entre sa première et sa deuxième année, mais il y avait Brandon Roy à l’époque et personne n’avait vraiment remarqué. Ils ont tous les deux cette volonté de s’améliorer en plus d’un bagage technique au-dessus de le moyenne. Et c’est une combinaison détonnante ! »

LaMarcus prône la patience avec Anthony

Pour son adversaire du soir, Davis a besoin de temps ! L’intérieur de 21 ans qui vient tout juste de remporter une médaille d’or mondiale est un talent incroyable mais il faut encore le laisser mûrir et prendre ses habitudes dans son jeu.

« Il faut lui laisser du temps. A mon époque, on a aussi voulu me pousser mais pour être un bon intérieur, il faut apprendre beaucoup de choses, le timing, les rotations défensives, les contres… En attaque, il faut aussi trouver ses positions de tirs préférentielles, muscler son jeu. Il faut lui laisser le temps mais il est déjà très bon. Il porte son équipe des deux côtés du terrain, c’est un très fort joueur. »

Souvent opposés hier soir, Aldridge et Davis ont livré une superbe bataille, chacun dans leur style. Aldridge a ainsi pesé par sa qualité de tirs et son assurance près du panier alors que Davis a encore fait montre de toutes ses qualités athlétiques aux rebonds offensifs ou aux contres. Mais au final, l’ancien a eu raison du jeunot… pour cette fois !