Depuis le début de saison, Andreï Kirilenko n’a pris part qu’à sept matchs sur les dix disputés de Brooklyn. Pis encore, l’ailier des Nets ne culmine qu’à cinq minutes par match en moyenne, un comble pour l’international russe, réputé pour sa polyvalence et sa défense. Habitué à cette situation depuis l’an passé avec Jason Kidd, l’intéressé continue de faire profil bas.
« C’est dur, mais il n’y a rien que je puisse faire. Je ne suis pas celui qui prend les décisions, c’est comme ça. » déclare t-il au New York Post, en évoquant implicitement Lionel Hollins, l’entraîneur de Brooklyn.
Les deux hommes sont en bons termes, le coach ayant pris la peine de se justifier auprès du joueur au sujet de ses rotations. Un geste que le Russe salue, sans pour autant l’avaler.
« J’aime notre système, notre coach et j’ai discuté avec lui. De toute évidence, il voit les choses différemment de moi et il est honnête à ce propos. J’apprécie vraiment, mais ça n’améliore pas les choses. » poursuit-il.
L’ailier se dit en bonne santé et apte à jouer. Alors qu’il est sur le banc, Brooklyn perd : six fois en dix rencontres. S’il n’y a pas forcément de lien de cause à effet, il semble évident que Kirilenko puisse apporter un peu de densité et de hargne à son équipe.
Signé en grandes pompes à Brooklyn sous la bénédiction du propriétaire Mikhail Prokhorov, sur le banc depuis son arrivée, Andreï Kirilenko doit plus que jamais regretter la Mère-Patrie.