LeBron James (41 points) traumatise les Celtics

Les hommes de Brad Stevens devaient avoir du mal y croire après la rencontre. Après avoir compté jusqu’à 19 points d’avance en début de 4e quart-temps face aux Cavs, les Celtics ont craqué dans la dernière minute d’un match très offensif (122-121). La faute à un LeBron James au four et au moulin (41 pts, 4 rbds, 7 pds), déterminé à décrocher une 3e victoire consécutive avec des paniers décisifs en fin de partie. Rajon Rondo (6 pts, 16 pds) a eu le ballon du match à 8 secondes de la fin. Mais le lutin des C’s a perdu les pédales en prenant son tir après le buzzer, et perdant ainsi son duel face à un Kyrie Irving saignant dans le dernier acte (15 de ses 27 pts, 5 pds). Un défaite crève-coeur pour les C’s qui avaient réussi à tirer le meilleur de chaque élément (7 joueurs à 10pts et plus).

Témoin des empoignades passées, le TD Garden n’est jamais un déplacement comme les autres pour LeBron James. Même si Boston n’a plus son lustre d’antan, les Celtics disposent toujours d’un orgueil à fleur de peau. Surtout lorsque ce sont les Cavs qui se présentent en ville.

LeBron attaque fort

Cette nuit, les C’s ont pris le match par le bon bout, comme souvent à la maison, En s’appuyant sur une défense des plus agressives et une attaque au rythme haletant, les locaux tiennent tête à un LeBron James déjà inspiré (22 pts à la mi-temps). Mais malgré la folie d’Olynyk, la justesse de Bass et de Rondo, Cleveland tient le coup, repassant devant sur une contre-attaque éclair menée par James avec un dunk Love à la conclusion (43-44). Lancés dans un rythme fou, les deux équipes se quittent dos à dos à la pause (59-59).

Boston passe la seconde

Décomplexés après leur premier mi-temps pleine d’espoir, les Celtics prennent le dessus au retour des vestiaires. Le travail de sape des intérieurs de Boston porte ses fruits et prive Kevin Love de son rendement habituel. A force de bien défendre, les C’s se procurent du jeu rapide que Rajon Rondo s’efforce de bonifier avec des caviars venus d’ailleurs comme sur son alley-oop pour Evan Turner (90-80). En fin de 3e quart-temps, Boston passe un 12-0 aux Cavs et prend jusqu’à 17 longueurs d’avance sur un 3 points de l’inévitable Marcus Thornton (99-82). En début de quatrième quart-temps, l’écart gonflera même jusqu’à +19, sur la 16e passe de la soirée de Rondo dont profite Tyler Zeller (103-84). Le moment que choisira aussi Kyrie Irving, pour siffler la fin de la récré.

Irving allume la mèche,Rondo se loupe

Dos au mur, le meneur de Cleveland enfile trois paniers à 3 points depuis l’aile avant de s’octroyer 3 lancers pour ramener son équipe dans le match (107-98). Un tour de force que King James se charge de ne pas lâcher, quitte à passer en mode bulldozer. Alors que Rondo et Green parviennent à maintenir miraculeusement l’écart à +5 (118-113), LBJ sort un fadeaway renversant, un drive de feu et un panier + la faute au forceps qui laisse Green sur le flanc. Avec ce panier de mastodonte, James, à 40 points, offre un avantage inespéré aux Cavs qui feront le nécessaire pour le préserver (118-120). Au jeu des lancer-francs, James en laisse traîner un en route, mais son loupé n’aura finalement aucune conséquence. A 121-122, Boston a l’occasion de rafler la mise avec une possession à 8 secondes pour faire la différence. Mais Rajon Rondo bafouille le dernier geste, concluant un match de plus où il a été radieux en passeur, mais piètre scoreur (3/10). Sans se donner l’occasion de prendre le dernier tir, Rondo offre la victoire aux Cavs après un comeback tonitruant.

Avec 41 points au compteur, LeBron James a pris ce qu’il était venu chercher, une victoire, pas évidente, mais qui compte après ce départ délicat. Pour valider son retour en forme, Cleveland accueillera lors des trois prochains matchs. Contre Atlanta ce soir, Denver lundi, et San Antonio mercredi prochain. Boston tentera de laver l’affront devant son public lundi face à Phoenix.

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