Non content d’être actuellement à 8 défaites en 8 matchs, les Sixers ont pris hier soir une véritable fessée de la part des Mavs. Relégués à 44 points à la mi-temps (!), les hommes de Brett Brown ont subi la loi des texans et les chiffres (négatifs) de Philly commencent déjà à donner le tournis…
D’abord, pour ce qui est de leur défaite de 53 points hier soir face à Dallas, les Sixers ont permis aux Mavs de battre un record de franchise au niveau de l’écart final. Franchise de la lose, Philadelphie a cependant déjà connu deux défaites avec un écart plus large encore. En fait, cette défaite est la cinquième de plus de 50 points d’écart dans l’histoire des Sixers et ces derniers sont donc bel et bien le bonnet d’âne de la NBA car ils sont la seule équipe à avoir encaissé plus de 3 défaites dans de telles proportions…
Ensuite, pour ce qui est de leur bilan pitoyable de 8 défaites en autant de rencontres, les Sixers (-143 de point-average) ont encore un peu d’espoir. Ils ne sont pas les « derniers de la classe » puisque les Warriors de 97-98 (-148) et le Heat de 88-89 (-147) ont également effectué un tel départ mais avec un différentiel pire encore. Sachez néanmoins qu’aucune de ses deux équipes n’avait atteint le seuil des 20 victoires sur la saison…
Finalement, et pour relativiser les choses, il faut toutefois préciser que l’effectif des Sixers, le plus jeune de la ligue, est tout simplement faiblard. Il ne possède de fait que 3 joueurs choisis au premier tour de la draft (Michael Carter-Williams, Tony Wroten, Nerlens Noel), ce qui est le total le plus bas de la ligue cette saison. Et logiquement, les Sixers ont compensé avec 7 joueurs qui n’ont pas été draftés, soit le total le plus élevé dans la ligue. Le tanking (volontaire des dirigeants ?) commence à se voir dans la cité de l’amour fraternel…