Le propriétaire des Nets s’est exprimé hier, avant la large victoire de son club face au Thunder, afin de rassurer le public au sujet de l’avenir de l’équipe.
Qu’en est-il des pertes financières colossales du club, évaluées à 144 millions de dollars pour la saison passée par Grantland ?
« Ce n’est pas un problème, » répond le milliardaire russe à la presse. « Car je compense personnellement cet argent de ma poche. »
De plus, l’homme d’affaires a assuré qu’il ne vendrait pas le club, même s’il concède être ouvert à l’accueil d’investisseurs minoritaires.
« Mon point de vue est que je n’abandonnerai pas le contrôle de l’équipe mais vous savez, je suis généralement heureux quand quelqu’un me fait une belle offre sans vouloir prendre ce contrôle. Pour le moment, rien n’est imminent mais je pense toujours que ce n’est pas une mauvaise chose d’écouter les propositions, » a t-il affirmé.
Si des discussions ont été relayées entre le groupe Guggenheim Sports et le tandem constitué de Mikhaïl Prokhorov et Bruce Ratner (propriétaire du Barclays Center), rien ne s’est concrétisé pour le moment. De son côté, le Russe est toujours réjoui par son jouet.
« C’était un grand investissement à Brooklyn. Pour moi, c’était très important d’investir de l’argent dans les Brooklyn Nets afin de rendre l’équipe meilleure. Si on regarde le marché, je pense que cette investissement vaut désormais au minimum cinq, six fois plus que ce que j’ai dépensé. »
Achetée pour la modique somme de 223 millions de dollars alors que l’équipe était dans le New Jersey, la franchise est en effet estimée à plus d’un milliard de dollars désormais. De quoi satisfaire Mikhail Prokhorov qui pourra faire une plus-value salvatrice s’il est un jour las du basketball.